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Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








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Dans l'Aquò d'Aquí de rentrée : la montagne de l'économie de proximité


Notre prochain numéro s'intéresse à l'économie de la montagne, à ces jeunes qui choisissent de vivre au pays et d'échapper à l'agro business. Il rend aussi hommage aux 141 donateurs qui, voici deux ans, ont sauvé notre titre, l'unique qui, en langue régionale, dit l'actualité de Provence, des Alpes et de Nice.



Abonnés d’Aquò d’Aquí, vous recevrez vers le dix septembre notre numéro de rentrée. Amis non-encore abonnés, vous pouvez d’ores et déjà vous abonner en ligne ici, et recevoir ce journal bilingue. Il vous permettra de progresser en douceur dans la pratique de notre langue régionale, en vous intéressant à l’actualité du pays, à ses enjeux sociétaux.
 
La montagne, tout un monde ! Celui de l’arrière-pays, de ceux dont les pouvoirs publics se préoccupent moins, celui du moindre nombre d’électeurs.

Ils ont choisi de vivre au pays, s'affranchissant des contraintes de l'agro business. Pas facile, mais au final, ils maîtrisent leur vie et contribuent au rayonnement du pays.

Producteurs alpins : sortir des griffes de l'agro business et maîtriser sa vie comme ses produits (photo MN)
Producteurs alpins : sortir des griffes de l'agro business et maîtriser sa vie comme ses produits (photo MN)
Nous y avons vu au contraire l’univers des possibles, où des gens travaillent  à renouveler les modèles économiques. Ils font petit, bien, veulent maîtriser leurs produits, et partant maîtrisent aussi leurs vie. Ils vivent, travaillent et décident au pays, un vieux slogan régionaliste, mis en pratique, en silence, mais bien ancré dans la réalité.
 
En Champsaur, cette vallée alpine de bocage qui parle encore occitan, nous avons donc rencontré apiculteur, paysan-boulanger, et éleveurs bovins, qui font le choix de l’économie de proximité, de la vente directe. Ils cherchent à échapper aux obligatoires déconvenues de l’agro-business, qui étrangle leurs collègues. La perspective qu’ils ouvrent à ces dernier pourrait bien demain entraîner de nouvelles vocations.
 
Pour ce dossier « fach en Champsaur », nous avons demandé à Laurenç Revest de nous aider à adapter nos articles à l’alpin d’oc, une variété dialectale que nous avons à cœur de partager avec l’ensemble de nos lecteurs.
 
Restons dans l’agriculture, avec Gèli Fossat, qui pourtant ne manie pas la charrue, mais l’encyclopédie. L’auteur nous avait parlé des mots de la Durance naguère, le voici arpentant le riche lexique provençal de la vigne. Sa vendange est opulente !
 
Nous voyageons dans les pays exotiques à nouveau….Dans les Hauts-de-Seine ! Guiu Matieu nous y entraîne, et nous fait visiter cette commune de la Région Parisienne, plus attachée à la langue d’oc que bien des cantons occitans. La faute à un fabuliste occitan qui vint y mourir en 1794, et à quelques générations de félibres et occitanistes qui maintiennent vive la flamme. Nous en profitons pour rendre hommage à Glaudi Bressand, qui participa à l’entretien de cette flamme, et qui lui s’est éteint bien trop tôt cet été.

Culture, musique, littérature, pratiques populaires...

Alidé Sans, avec Paulin Courtial, elle choisit de chanter occitan, de travailler dans le local, et de s'adresser à l'univers ! (photo MN)
Alidé Sans, avec Paulin Courtial, elle choisit de chanter occitan, de travailler dans le local, et de s'adresser à l'univers ! (photo MN)
L’économiste Philippe Langevin ouvre, lui, le débat, sur les conditions du développement rural. Est-il iconoclaste d’affirmer que la résidence secondaire et la recherche nucléaire ont permis à la Haute-Provence d’éviter la désertification ? Voilà des attendus bien peu ancrés dans la tradition occitaniste !
 
Comme toujours nous sommes très attentifs aux pratiques et initiatives culturelles. Ce mois-ci nous confions à Victor Capdet, photographe des traditions catalanes, le soin de nous parler « gigants » et « balls de bastons », à l’occasion des fêtes de Vilanova i la Geltrú, qui se sont déroulées en août.

Nous rendons hommage à l'homme de théâtre toulonnais Andrieu Neyton. Il sera le prochain grand prix littéraire de Provence, à Ventabren le 30 septembre.
 
Le Belouga quartet sortira bientôt son premier CD, et pour cela ce quatuor de galoubets tambourins inventif et curieux a fait appel à quatre compositeurs. Nous avons eu accès à ces musiques, qui nous font sentir combien le couple majeur de la musique traditionnelle provençale, le galoubet-tambourin, a l’avenir devant lui.
 
Les pratiques populaires innovent elles aussi : Fred Martin nous dira tout sur la Course de baignoires de La Ciotat. Un moment de joyeuse contre-culture qui finit par devenir un rendez-vous populaire de la Provence estivale.
 
Alidé Sans et Paulin Courtial qui sortent un nouvel album, « Enerecla », chanté en aranais, nous disent de leur côté, tout autant que les paysans champsaurins, combien la recherche du plus local peut être la condition de la création la plus universelle. Ces deux jeunes gens développent une créativité musicale et poétique qui, à force de travail et de réflexion, devrait inspirer nombre d’artistes qui boudent notre langue d’oc.

Nos abonnés sont fantastiques !

Michel Miniussi ? Ah ! non, il ne faut plus ignorer l’auteur sensible disparu en 1994. Voici ses Ciutats d’Òc rééditées, par le soin de l’association de ses amis. Véronique Champollion, qui a illustré l’ouvrage, nous rappelle qui fut ce talent d’écriture trop tôt disparu.
 
Médéric Gasquet-Cyrus, notre linguiste de l’espace mental du marseillais, nous parle ce mois-ci des Gênois. Nos voisins cisalpins ont pâti le mois dernier d’un terrifiant accident. Le pont qui s’est écroulé lui a rappelé un autre malheur dont ont souffert leurs aïeux : le racisme des Provençaux. Il convoquera pour cela Victor Gélu, pas moins.
 
Gérard Phavorin nous entraînera, lui, crayon et carnet de croquis en mains, dans les rizières du sud de la Chine, dans une région montagneuse qui confine au Vietnam.
 
Enfin, nous rendons hommage, dans ce numéro, à nos abonnés qui, voici tout juste deux ans, sauvaient Aquò d’Aquí. A l’issue d’un été aussi enthousiasmant qu’anxiogène, 330 abonnés nouveaux nous permettaient de compenser la perte d’une subvention régionale qui aurait dû être fatale à Aquò d’Aquí. Parmi eux 141 faisaient un don. Cet argent, plus encore leur confiance, explique la rénovation de notre journal, que vous trouvez plus qu’honorable désormais.
 
En vous y abonnant, en vous y ré-abonnant, en lui accordant un don, en le faisant connaître, vous lui donnerez la sécurité nécessaire à la poursuite de son œuvre : inscrire l’occitan provençal, alpin et niçois, dans la normalité de l’information d’actualité.
Voici deux ans vous sauviez Aquò d'Aquí : dans ce numéro la liste des sauveteurs (dessin Phavorin)
Voici deux ans vous sauviez Aquò d'Aquí : dans ce numéro la liste des sauveteurs (dessin Phavorin)

Lundi 3 Septembre 2018
Michel Neumuller




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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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