Mesdames et messieurs de la Francophonie, merci, nous avons déjà donné !
Il faudrait condamner l'usage de l'anglais, mais fermer les yeux sur la négation de la langue occitane par l'Education Nationale
Votre appel réclame des punitions pour les contrevenants. Nous savons très bien, très intimement ce que cela signifie. De l’anglo-américain, comme vous le nommez, les autorités ne se préoccuperont pas…Et après tout qu’elles laissent faire, si la langue française perd du terrain parce que la France n’a plus de prestige pour rien – ni par son économie, ni surtout par son rayonnement moral.
Mais de venger leur impuissance sur le breton, le catalan, le corse et l’occitan, là vous pouvez leur faire confiance ! Non, voyez-vous, nous avons déjà donné. Trop.
Hier encore ce totalitarisme francophone, un enseignant du Vaucluse nous en donnait un exemple. Une gloire de la poésie occitane médiévale, Bernat de Ventadorn, est recyclé sans vergogne comme écrivant en vieux français, dans les manuels scolaires officiels. Les éditions Belin, pour le manuel de français daté de 2019, peuvent ainsi faire acte de faussaire, sans recours possible.
Contre cela, voyez-vous, nous aimerions une loi qui permette d’attaquer les propagandistes de la négation.
Mais pour ce faire, mesdames et messieurs de la Francophonie, nous pensons qu’il est inutile de vous demander support.
Alors, de grâce, gérez comme vous pouvez la décadence mondiale de la langue française, et, quand vous serez prêts à considérer que les « langues de France » méritent d’être défendues, franchement et sincèrement, vous connaissez notre adresse…