La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.
Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.
Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.
Les périodes de transition sont délicates : soit on repart de l'avant, soit on arrête tout
Et c’est l’heure de le prouver à nouveau, en renouvelant vos abonnements et en offrant vos dons. En effet l’heure est délicate ; Michel Neumuller, le journaliste qui vous assure régularité et qualité des contenus informatifs, qui sollicite les contributeurs, ceux qui font la richesse de votre journal, part à la retraite. Après vingt ans, il est l’heure de protéger le socle qu’il a construit avec les bénévoles d’une association qui, depuis 1987, veille à ce que ce journal fasse vivre la petite flamme occitane. A la lueur de celle-ci vous pouvez interpréter les changements comme les soubresauts de notre société.
Or, les salariés ne sont pas gratuits, même quand ils ne sont pas gourmands, et leur départ est aussi source de dépenses. C’est donc pour assurer dans des conditions a minima correctes la transition que notre équipe vous demande à nouveau un effort. Il s’agit de recruter sans inconfort stressant la personne qui succédera à Michel Neumuller. Cela signifie que les bénévoles, souvent fondateurs du journal, ne soient pas amenés à refaire sans cesse les chèques qui comblent les vides de trésorerie.
Car c’est bien cela le risque, Aquò d’Aquí pourrait disparaître alors qu’il est en bonne santé. En effet son budget, modeste, est bien à l’équilibre chaque année, mais ce n’est pas une évidence : l’inflation qui vous affecte tous s’est traduite par des augmentations d’impression et de routage, les augmentations statutaires du maigre salaire ont fait le reste. Le résultat ? De longs mois à la trésorerie défaillante, à attendre le versement partiel d’une subvention qui sauvera la situation, permettra de régler la dette consentie par un imprimeur qui, lui aussi, doit pouvoir payer ses salariés…. Bref ! C’est d’épuisement dont souffre ceux qui font votre journal.
Ce qui fera ou défera Aquo d'Aquí...
La potion qui le revigorera intègre trois ingrédients : abonnements, dons, encouragements.
Les encouragements, nous vous en donnons un exemple avec l’abondant courrier que nos lecteurs nous adresse. Les abonnements, hélas vous oubliez souvent de les renouveler et nous ne pouvons faire comme les médias des papivores qui, eux, vous envoient deux ou trois courriers de rappel. Les dons, vous en faites moins désormais, car la vie est dure pour toutes et tous.
Malheureusement il n’y a pas d’alternatives. La publicité, n’y comptons pas, il faut une régie ; les subventions, elles n’augmenteront pas dans cette période prolongée de disette d’argent public. Il ne reste que deux solutions, baisser les bras, ou compter sur le soutien de nos lecteurs, qu’ils le soient déjà ou qu’ils le deviennent.
Une centaine de donateurs et quelques dizaines de nouveaux abonnés sauveraient durablement votre journal
Nous avons besoin d’une somme d’environ 5000 à 7000 euros pour être certains de passer les caps de ces fameux et anxiogènes trous de trésorerie, qui épuisent l’équipe de bénévoles et ajournent les versements du salaire du journaliste. Il y aurait de quoi décourager très vite la personne qui lui succédera. 5000 à 7000 €, c’est moins que ce que nos lecteurs nous ont apporté lorsque la crise, celle-là qui, potentiellement mortelle, de 2016 nous a conduits à vous demander un effort substantiel. Et surtout nous avons besoin de rentrées d’argent frais avant le mois de mai pour affronter les traditionnels mois de disette financière. Nous sommes en plein dedans, et cette année ils nous semblent pleins de dangers en raison des changements dans la ressource humaine.
Or nos défis sont aussi importants qu’enthousiasmants : revenir à dix numéros par an, élargir encore le nombre des variétés d’occitan qui vous est proposé, en faire plus pour vous aider à récupérer la langue perdue, assurer plus de lien avec vous et vos associations grâce à une entité éditrice élargie et renouvelée. Bref, faire en occitan plus et mieux !
Vous ferez cet effort ? Sachez que même un don symbolique, quand il est multiplié par 600 ou 800 devient une véritable force et pousse en avant toute la structure que vous souhaitez défendre. Et sachez aussi que votre abonnement reste le plus sûr et rassurant moyen de redonner de l’enthousiasme et de la force à l’équipe d’Aquò d’Aquí. L’ultime magazine d’actualité sociétale en occitan, embrassant la plupart des variétés dialectales d’une langue, la nôtre, se refuse à disparaître sous le rouleau compresseur linguicide de l’État et des institutions françaises.
Vous lui donnez les moyens de poursuivre ?On continue avec vous ? Chiche !