Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








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Vous êtes plutôt jeunes et Provençaux, mais pas que…




Régulièrement, mais sans en faire une obsession, nous consultons les statistiques de notre site web, nous vérifions que notre audience est en hausse, que l’éventail des pays d’où l’on nous lit s’ouvre un peu plus. Bref, nous cherchons à mieux cerner qui nous lit et comment. C’est un des éléments qui nous conduisent à prendre des initiatives éditoriales.

Plus de 23000 visiteurs uniques sur un an

Et, ma foi, il semble que, grâce à votre fidélité, on ne s’en sorte pas si mal. Ce qui nous émeut dans l’alignement des chiffres de la fréquentation du site d’Aquò d’Aquí, c’est que ceux-ci rendent compte de l’intérêt que de plus en plus de gens semblent porter à la langue occitane telle qu’elle se parle entre Gard et Vallées italiennes.

Mais l’idée qui nous plait encore plus, c’est que cet occitan soit reconnu comme langue d’information, qu’il dise l’actualité et conduise à débattre sur celle-ci. De l’état de la société, vous vous en préoccupez dans la langue de notre région.
 
Oh ! Pas assez, cependant. Rien ne vous passionne autant que de lire en occitan des articles parlant de l’occitan…Ceux-là recueillent le double d’audience.

Parler en provençal de la difficulté de se déplacer en ville ou de la conquête spatiale vous intéresse moins que de lire en provençal un article sur l’enseignement du provençal.
 
Pourtant, s’il est vrai que la langue d’oc peut servir à tout dire, s’il est vrai qu’il s’agit d’une langue égale à n’importe quelle autre, il faut bien qu’elle serve à ses lecteurs pour parler du temps, des grèves ou du prix du rouget à l’étal du poissonnier. Nous vous invitons à y réfléchir.
 
Nonobstant, voici en peu de mots (et de chiffres) qui vous êtes, collectivement, vous les lecteurs du site web d’Aquò d’Aquí.
 
Vous avez été 23 000 individus différents, à peu de choses près, de novembre 2012 à octobre 2013 (le site est en ligne depuis mai 2012), qui êtes venus à cette bonne adresse. Et vous y êtes restés en moyenne 2 minutes et 31 secondes.

Cela signifie que certains –à l’instar d’un de nos visiteurs japonais – sont capables de lire durant 20 minutes nos articles, voir nos films, écouter nos enregistrements.
 
1200 d’entre vous ont choisi de s’abonne r à la Letra d’Aquò d’Aquí, ce qui leur permet de recevoir chaque mercredi, l’actualité éditoriale du site.
 
55% de nos  visiteurs sont des hommes. Et, ce qui nous a beaucoup étonnés, plus de soixante pour cent ont moins de 34 ans. Le fait n’est pas anodin, car si nous avons lancé ce projet internet voici dix-huit mois, c’était en particulier pour rajeunir le lectorat occitanophone, et celui qui désire apprendre la langue en s’informant de l’actualité régionale.

Nous ne pouvons, en l’état, affiner ce chiffre. Mais il se pourrait qu’il nous incite à rechercher les moyens d’intéresser mieux un public jeune, porteur d’espoir pour la langue occitane.
 
L’écrasante majorité de nos lecteurs sont français (21500), et plus de douze mille sont provençaux. Les Languedociens et les résidents parisiens sont chacun plus de deux mille, presque rejoints par les habitants de Rhône Alpes, probablement d’abord des Drômois et des Ardéchois, pour qui nous avons prévu de réaliser des efforts particuliers.
 
Marseille est la première ville où nous sommes lus, avec plus de 3500 visiteurs, devant Aix et Nice, qui dépassent les 2500, et Paris, avec Montpellier ensuite, un peu au-dessus de 1500. Juste après vient Toulon, encore au-dessus de mille, puis Toulouse, Lyon et Avignon.
 
Parmi les étrangers qui s’intéressent à Aquò d’Aquí, les Catalans sont les premiers, ils sont plus de cinq cents. La proximité de nos deux langues les aide bien ; le travail du Comitat d’Afrairament Occitano Catalan de Barcelona n’y est surement pas pour rien.

Les Italiens des Valladas viennent après avec 300 visiteurs différents. Une relance des traductions français/italien que proposaient certains de nos articles devraient bientôt aider à augmenter leur nombre.
 
Du Canada à la Nouvelle Zélande nous sommes lus dans une quarantaine de pays, et en particulier par 156 japonais, le plus fort contingent de lecteurs après les Espagnols et les Italiens.

Peut-être une partie d’entre eux sont-ils d’ailleurs des Provençaux vivant en Asie pour diverses raisons. Mais nous savons aussi que l’intérêt d’un grand nombre de Japonais pour les « musiques du monde » en fait des visiteurs assidus de notre site.
 
Ces résultats statistiques sont basés sur l’identité du propriétaire de l’ordinateur qui a servi à visiter le site web d’Aquò d’Aquí, et non directement de la personne qui a effectué cette visite.

C’est pourquoi il faut rester prudent  sur la qualité de ces chiffres. Après tout un grand-père utilisant l’ordinateur de sa petite fille rajeunira-t-il notre lectorat tout en le masculinisant. Mais, soit dit entre nous, cette situation doit être assez marginale.
 
Fondamentalement, la tendance est là : Aquò d’Aquí est un journal web que ne dédaigne pas un public nombreux, jeune, et essentiellement habitant en Provence Alpes Côte d’Azur, plutôt masculin, et capable d’attention soutenue face à des informations d’actualité en occitan.
 
Nous pouvons dire que c’est encourageant. Et nous allons désormais nous attacher à gagner de nouveaux lecteurs, à mieux nous intéresser à un public jeune.
 
Mais pour cela nous devons obtenir des moyens supplémentaires, afin de rendre notre action durable. Vous pouvez nous y aider. Si vous connaissez un entrepreneur ou une collectivité locale dont vous savez qu’ils pourraient s’intéresser à ce que nous faisons, n’hésitez pas, faites nous en part. Nous pourrions demain en faire notre partenaire. C’est ainsi que nous pouvons modestement financer cette initiative qui semble porteuse d’avenir pour la langue occitane en Provence Alpes Côte d’Azur.

Mardi 19 Novembre 2013
Aquò d'Aquí





1.Posté par Amado le 19/11/2013 13:50
Siéu pas tant rassegurado pèr lou fa de me senti pistado, mai deve dire qu'aquél estudi es interessant e forço utilo a l'ourientacioun editourialo d'Aquo d'Aqui. Iéu tambèn, siéu proun suspreso pèr aquélis estatistico. Que dire ? Longo vido à-n-Aquo d'Aqui !

2.Posté par michel Neumuller le 19/11/2013 14:55
Cara Amy, vos fau saupre que leis aisinas informaticas "pistairitz" son completament anonimas per nos...un pauc mens benlèu per google que nos lei prepausa. Nòstra suspresa èra grandassa tanben, subretot qu'aviam pas l'idèa que la màger part de nòstrei legeires èron tan joines. çò que sabem pas es s'aquelei son premiers aquelei que laissan lo site après 10 s, o après 10 mn...e de lo saupre seriá segur tras qu'important.

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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

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Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

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AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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