Aquò d'Aqui



Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe des articles concernés, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














            partager partager

Une politique muséale pour la Provence ?


AIX. « Les éléments fédérateurs de la culture en Provence sont niés et honteusement cachés par ceux qui devraient la valoriser. » Ignorance, ou honte des scientifiques ? s’est interrogée la lexicographe Josiane Ubaud, invitée à Aix le 14 mars.



Josiana Ubaud. Pour elle le Mucem "emploie 22 scientifiques pour ne pas voir que les objets qu'il montre portent un nom régional" (photo MN)
Josiana Ubaud. Pour elle le Mucem "emploie 22 scientifiques pour ne pas voir que les objets qu'il montre portent un nom régional" (photo MN)
« Le Mucem a recruté 22 spécialistes pour ne pas savoir ni vouloir nommer en provençal les objets collectés en Provence ». Le propos est tranchant, et la lexicographe Josiane Ubaud n’est pas prête à trouver d’excuses à l’équipe de ce phare de la culture muséale méditerranéenne à Marseille.
 
« Un outil agricole collecté ailleurs est nommé dans sa langue, mais pas les outils offerts par des musées provençaux au Mucem. » Sa lettre ouverte, très lue depuis janvier 2014 sur internet, a suscité un débat à Aix-en-Provence. Ce vendredi 14 mars, Hervé Guerrera avait invité l’auteure d’un dictionnaire orthographique, grammatical et morphologique de l’occitan,  à conférer sur le thème « une politique muséale pour la Provence ».
 
Le candidat régionaliste sur la liste d’Edouard Baldo (PS) avait réuni un panel d’acteurs culturels pour l’occasion. Et cent personnes ont participé au débat, salle Voltaire.
 
On a beaucoup parlé aussi du Museon Arlaten, où le provençal jusqu’à présent était quasi absent. L’y remettre est une des priorités d’André Guinde.

Le Museon Arlaten en provençal ?

Le conseiller général d’Aix, délégué à la Culture régionale, veille à ce que les parcours muséaux de cette fondation créée par Frédéric Mistral, soient aussi suivis en langue régionale, une fois rouvert après huit ans de travaux. Un chargé de mission du CG13 y travaille.
 
« C’est une question de citoyenneté ! Comment voulez-vous que nous fassions société, si nous cachons honteusement un fondement de notre culture qui devrait nous réunir ?» a questionné le candidat Guerrera.
 
Ce qui vaut pour la langue d’oc qu’il promeut, vaut d’ailleurs aussi pour les sites cézanniens. Cet autre socle fédérateur aixois est mis à mal par l’actuelle équipe municipale, a-t-il assuré, en passant la parole à Thomas Metzger.
 
Le défenseur du site du Deven, la bastide où Cézanne plantait son chevalet face au Mont Venturi, a voulu dénoncer une conception culturelle qui, à Aix, est «  un problème d’art…gent ».
 
« Pas de fête populaire ni d’animation de rues qui tienne compte de la jeunesse aixoise, pas de politique muséale qui mette en valeur les trésors du patrimoine »…Et le jeune homme d’évoquer l’extraordinaire fonds de costumes et décors du Festival d’Art Lyrique qui prend la poussière dans un entrepôt.

En 2005 la Ville d’Aix avait acquis les objets cultes du premier âge du Festival, peints ou conçus par Cassandre, Balthus, Masson et quelques autres célébrités du chevalet. Mais le projet muséal, qui doit montrer ces témoignages du spectacle vivant, n’avait depuis jamais dépassé le discours des édiles.
Autour d'Hervé Guerrera, élus, chercheurs et responsables associatifs essayaient de définir une politique muséale pour la Provence (photo MN)
Autour d'Hervé Guerrera, élus, chercheurs et responsables associatifs essayaient de définir une politique muséale pour la Provence (photo MN)

Lundi 17 Mars 2014
Michel Neumuller





1.Posté par Denis ROUX le 26/03/2014 14:41
A dire lo verai, sieu estat un pauc deçauput per aquèl acamp. Avèm mai passar de tèms a nos lanhar que a prepausar una politica culturala nòva.
Ieu, ère subretot vengut per entendre de causas concrètas e ma question, pausada a la fin deis intervencions, sus lei mesuras de prendre, restèt sènsa respònsa.
Aquò's bèn damage, de mon vejaire...

Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Aquò d’Aquí de mars et avril
Dison que...

Interdit de parler breton et de cracher dans la soupe agro industrielle

Quand une journaliste dénonce l'agro industrie, ce lobby joue contre sa vie. Quand elle dénonce en breton, l'Etat la laisse face à ces harceleurs.

La journaliste d'investigation diffuse ses reportages via une radio bilingue bretonne

A nouveau des criminels en puissance ont déboulonné les écrous de l’auto de la journaliste Morgan Large, à Glomel, une bourgade bretonne de 1350 habitants où cette journaliste bilingue d’investigation vit et travaille. Journaliste, bretonne parlant breton, enquêtant sur les dérives de l’agro alimentaire : il serait difficile de croire que ces qualités n’ont rien à voir avec ces actes, qui mettent sa vie en danger et ont pour but de la faire taire.




Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.