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Des occitanistes à Région Occitanie : "fais du bien à Bertrand et il te le rend en …"

Un manifeste d'occitanistes pose comme ingrats leurs camarades favorables à...l'Occitanie


L’idée est partie de Marseille : un collectif informel d’occitanistes proteste contre la décision de Carole Delga d’appeler sa Région « Occitanie ». Excluant pour les autres ! soutiennent les signataires. Nous sommes tous Occitans, ajoutent-ils. Ambiance...



Toulouse, mars 2012. Tous unis pour l'occitan. Au premier plan le président de l'IEO, Pèire Bréchet, un Provençal. Aujourd'hui, s'il utilise le terme Occitanie, il risque le procès (photo MN)
Toulouse, mars 2012. Tous unis pour l'occitan. Au premier plan le président de l'IEO, Pèire Bréchet, un Provençal. Aujourd'hui, s'il utilise le terme Occitanie, il risque le procès (photo MN)
Après deux semaines de discussions, une liste d’occitanistes vient de rendre public un texte de protestation contre le choix de la Région Occitanie…de s’appeler de la sorte en réalisant une sorte de hold-up sur l’appellation. Car la dite Région pourrait interdire juridiquement à qui que ce soit d’utiliser le nom.
 
« La reconnaissance de ce nom aujourd’hui est au moins très largement due (au travail de ceux) qui ont très largement contribué à cette action depuis de nombreuses décennies » écrivent les défenseurs d’une Occitanie qui regroupe les pays de langue d’oc, de l’Atlantique aux vallées du Piémont  et de l’Auvergne à la Méditerranée.
 
Parmi la cinquantaine de premiers signataires, qui ont en fait débattu du texte, on note le paraphe de l’ethnobotaniste et lexicographe Josiana Ubaud, des écrivaines Magali Bizot-Dargent et Danielle Julien, de l’auteur-compositeur Miquèu Montanaro, et du chanteur Manu Théron, avec l’écrivain Reinat Toscano, ou encore l’historien Felip Martel, comme le secrétaire de l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc Alain Barthélemy-Vigouroux…que côtoient de nombreux enseignants et responsables locaux de l’IEO, ainsi que diverses associations, telles Brulat Chourmo et l’Espaci Occitan dels Aups.
 
Mais pourquoi une telle levée de boucliers ?

Consultation anti-démocratique selon les signataires

Forte, créative, solidaire...et excluante ? Carole Delga a troqué son Sud pour l'Occitanie d'un tiers des Occitans. Dans les autres Suds, on rumine amèrement (photo XDR)
Forte, créative, solidaire...et excluante ? Carole Delga a troqué son Sud pour l'Occitanie d'un tiers des Occitans. Dans les autres Suds, on rumine amèrement (photo XDR)
En délibérant le 24 juin dernier sur le futur nom de la nouvelle Région ex Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon, les conseillers régionaux ont choisi de l’appeler Occitanie. De nombreux occitanistes, en dehors de cette région, mais aussi à l’intérieur, ont alors senti souffler le vent de la séparation. « L’actuelle « Région Occitanie » couvre environ 36% du territoire occitan et ne concerne que 35% de sa population » reprochent les signataires. Pire, ils estiment que ce choix part d’une consultation populaire considérée par eux comme anti-démocratique.
 
Le choix des conseillers régionaux « occitans », découle en effet d’une consultation internet qui aura, au mieux, permis de recueillir l’avis de 200 000 personnes, dont un peu moins de la moitié avaient, au printemps, donnés leur préférence à l’appellation « Occitanie ».
 
« Ce vote ne représente qu’1,6% des électeurs potentiels » calculent les signataires de la « Lettre ouverte – réaction à la nouvelle « région Occitanie ». Et, selon eux, ce résultat résulte « d’une désinformation volontaire auprès d’un public novice ».
 
Depuis le mois de juin, d’intenses débats, souvent acrimonieux, prennent parfois un tour tragi-comique. Il est mené entre gens qui manifestaient ensemble encore le 24 octobre 2015, à Montpellier, pour une politique de reconnaissance de l’occitan par l’Etat.

Risque juridique, risque physique...Ambiance dans le camp occitaniste

Méprisés par qui désormais ? Montpellier 24 octobre 2015 (photo MN)
Méprisés par qui désormais ? Montpellier 24 octobre 2015 (photo MN)
Les témoignages qui nous parviennent semblent incroyables, dans ce milieu : menaces de représailles physiques, de procès en diffamation, pour lesquels certains nous demandent de biffer tout détail. « Nous pourrons bientôt créer une association des occitanistes menacés par d’autres occitanistes » galèje, amèrement, une des personnes impliquées.
 
Le risque juridique, pour les utilisateurs futurs du terme Occitanie, n’est pas théorique.  Le dépôt auprès de l’INPI, en avril dernier, soit avant la décision des élus, est effective. « Occitanie » est désormais une appellation protégée, par un cabinet juridique de Castelnaudary, agissant au nom de la Région…qui ne savait alors encore comment elle s’appellerait. A priori, Carole Delga, la présidente occitane, pourrait tout à fait interdire qu’un livre, une affiche, une association, un film, fasse figurer ce nom sans son autorisation.
 
Que des individus publient demain un « manifeste pour l’Occitanie », et ils pourraient écoper d’un procès…En contrefaçon ? Pour usurpation d'identité ?

Les occitanistes d'Occitanie ingrats envers les ...forastiers ?

Montpellier 24 octobre 2015. Manifestants catalan et occitan au coude à coude. Une telle image sera-t-elle encore envisageable alors que la Région Occitanie efface toute référence à sa minorité catalane ? (photo MN)
Montpellier 24 octobre 2015. Manifestants catalan et occitan au coude à coude. Une telle image sera-t-elle encore envisageable alors que la Région Occitanie efface toute référence à sa minorité catalane ? (photo MN)
Un peu fort de café, estiment les signataires. Et ils rappelent que, depuis 2005, les grands cortèges de demandes de reconnaissances de l’occitan dans la vie publique ont amené des milliers de manifestants Piémontais, Provençaux, Béarnais, Aquitains ou Auvergnats dans les villes de l’actuelle et officielle « Occitanie ».   Ce sont eux « qui ont eu à chaque fois à se déplacer pour amplifier le cortège et faire porter une voix commune de défense de notre langue et notre culture », souligne la lettre ouverte.
 
Parmi eux les Provençaux et les Niçois, comme les Gavots, doivent se mordre les doigts de leur comportement solidaire. Alors que, probablement quatre mille d’entre eux grossissaient les rangs de la manifestation du 24 octobre 2015 à Montpellier, un groupe rival infra-provençal organisait un cortège clairement identitaire et traditionnaliste à Arles. Avec moins de 3000 personnes, souvent venues pour défendre le costume traditionnel ou la pratique de la course camarguaise, les organisateurs décrochaient le pompon politique. L’ensemble des candidats aux Régionales de Paca repartaient le soir d’Arles, avec le sentiment qu’ils allaient appuyer le groupe représentant tout le régionalisme en Provence… « Une terrible erreur stratégique dont tout l’occitanisme provençal n’a pas fini de payer les conséquences ! » soulignent aujourd’hui, pour nous, plusieurs manifestants provençaux alors rencontrés à Montpellier.
 
Une « erreur » que n’aura pas faite l’Ostau dau País Marselhès. A la fois maison de quartier aux 900 adhérents et centre d’animation de la vie culturelle occitaniste de la ville-port, l’OPM, ou plutôt certains de ses animateurs, sont à l’origine de l’initiative qui aura abouti à la « lettre ouverte ». Elle n’avait pas non plus appelé à rejoindre la manifestation occitaniste de Montpellier du 24 octobre.

Manifester ensemble malgré tout pour l'occitan ?

Les signataires du manifeste auront-ils voulu tester à leur tour l’honnêteté militante des défenseurs d’une Occitanie restreinte à Toulouse et Montpellier ? Toujours est-il qu’ils les appellent à organiser avec « l’ensemble du monde occitan » une manifestation « unitaire de défense de la langue et de la culture occitanes dans son vaste ensemble », dans une ville, qui, nécessairement, ne serait pas « occitane ». Ou plutôt qui le serait, en dehors de la Région Occitanie.
 
« Nous espérons pouvoir compter sur les camarades de la Région Occitanie dans une mesure au moins équivalente à ce que nous leur avons apporté par le passé », glissent les signataires.
 
Verrons-nous demain, coude à coude, manifester à Marseille ou à Pau, pour l’occitan, des militants qui, aujourd'hui, mettent toute leur énergie à se lancer des horions de part et d'autre du Rhône ou de la Loire ?
 
Signature sur provencaus@gmail.com

Lire aussi : Pèire Bréchet : « se réserver le nom d’Occitanie est une erreur morale »
et 
A Montpellier se jouera la crédibilité du mouvement pour la langue d’Oc
Manifestants provençaux à Toulouse en mars 2012...En même temps, qui perd son pays perdra-t-il sa langue ? (photo MN)
Manifestants provençaux à Toulouse en mars 2012...En même temps, qui perd son pays perdra-t-il sa langue ? (photo MN)

Lundi 25 Juillet 2016
Renat Mine





1.Posté par Lo Dreux le 25/07/2016 20:55
M'agradaria de pas veire aquò virar en match "militants de LRMP vs militants d'en dacòm mai"...
Sèm un fums de militants de LRMP de romegar contra aquela nominacion dempuèi la debuta..

2.Posté par Lo Dreux le 25/07/2016 21:32
Voèi après une certaine unité me semble perso retrouvable. Je regrette un peu que dans le ton de l'article on retrouve un côté "les militants LRMP ont trahis le reste de l'Occitanie". On a été certains en LRMP à se dresser publiquement contre cette vergonhassa (et à avoir aussi notre lot de menaces) je pense que nous arrivons face à une cassure qui était sous-jacente depuis un moment entre militants pan-occitans (dans le respect de la diversité des parlers occitans) et militants localistes (dont ceux qui ont tiré la couverture à eux en kidnappant le terme "Occitanie". Je pense au contraire que vient le moment de construire enfin un mouvement cohérent, non basé sur le fait du "on parle tous la même langue" mais sur le "on défend les mêmes idées et les mêmes valeurs autour de cette langue et de cette culture"

3.Posté par Joan Marc le 26/07/2016 22:29 (depuis mobile)
Ai una proposicion : que los occitanistas de Provença fagan una peticion per abandonar lo nom Paca per lo nom Occitanie Provence. Soi pas segur que totes los estatjants d''Occitània sens o saber conescan las frontièras d''Occitània granda.

4.Posté par Lo Dreux le 27/07/2016 10:26
Joan Marc.... Personalament, soi pas tanpauc segur que los que dison portar la flama d'Occitania (ah merda me brembi pas mai, un dacòs que s'acaba en -ista... Los oportunistas... non es pas aquò) agesson fach çò que calia en LRMP per assabentar lo pòble d'aquelas famosas termièras d'Occitania... De perpensar benleu per los que n'an leser... o l'enveja

5.Posté par Laval Joan - Pèire le 28/07/2016 14:35
Pour le mouvement Pais Nostre ,le choix du nom Occitanie est un fait de portée historique .Pour la première fois, le coeur de l' Occitanie a été reconnu par une institution Régionale et apparaît officiellement sur la carte du monde !
Alors, au lieu de nous "carpinhar " entre occitanistes sur le nom, ne vaudrait-il pas mieux de prendre exemple sur les cousins Catalans - avec une Catalogne ( Generalitat ) et autour "los Païses Catalans " ( Valencia/ Baléares ...) , donc pour nous l'Occitanie et "los Païses Occitans " (Provence/ Aquitaine/ Limousin/Auvergne ) ... en menant des luttes communes , pour la langue , mais aussi sur le plan économique et social pour vivre et décider au pays .Entre tots o farèm tot . PAIS NOSTRE .
I

6.Posté par Lo Dreux le 01/08/2016 04:23
Ce que Jean-Pierre Laval ne dit pas (peut-être l'a t'il oublié) c'est que quand PN a co-organisé le débat sur Tolosa sur le nom des régions, ceux (dont votre serviteur) qui lui ont proposé d'inviter les autres régions occitanes pour faire intervenir leurs représentants, voir comment était vécue la fusion chez eux et réfléchir à une statégie COMMUNE et GLOBALE se sont fait (pardonnez l'expression mais je n'en vois pas d'autres plus exactes) proprement envoyer chier, avec comme explication (je cite de mémoire, mais l'idée est là) "De toute façon, l'Occitanie c'est nous". Ce que JP Laval ne dit pas non plus, c'est où aurait été le handicap de proposer Occitanie + un qualificatif ?
Alors désolé, Monsur Laval, moi perso j'ai jamais eu aucun pb à travailler pour le but commun occitan avec des gens dont je ne partage pas les idées, mais en étant sûr que je pouvais leur tourner le dos sans me faire planter un couteau, ce n'est apparemment pas le cas avec la structure PN...

7.Posté par Colette Trouillet Lapeyre le 01/08/2016 07:50
I a quicòm qui truca. Occitane (vivaro alpine) de naissance, habitant en Languedoc, je suis profondément occitane de coeur. J'ai voté pour Occitanie Païs catalan. Pourquoi les termes "Occitanie centrale" qui avaient été proposés à la 1re consultation ont-ils disparu pour le vote final ? N'y avait-il-pas une arrière pensée de nos politiques, qui se frottent peut-être les mains maintenant. Autre question : Pourquoi les Occitans ont préféré dans leur majorité Occitanie sans Pais Catalan ? Je ne trouve pas de réponse. Enfin, pourquoi les autres régions occitanes n'ont elles pas inclus le terme Occitanie, suivi d'un autre terme plus précis ou complémentaire, dans leur nouveau nom de région. Maintenant, il faut être positif et se dire que, si une région française porte le nom d'Occitanie, cela permettra de faire connaître ce terme à l'étranger, au même titre que la Bretagne ou la Corse et ce sera un 1er pas de franchi.

8.Posté par ESCAFIT Joan-Loís le 27/08/2016 19:55
Occitanista besierenc, fau part de los que contestam l'apellacion "Occitanie" tot cort per una region que cobrís a quicòm près 36 de cent de l'espandi geografic occitan e 35 de cent de sa populacion. Constati que sens esperar lo decret en conselh d'estat necessari per oficialisar aquela apellacion sortida largament primièra d'una enquesta publica a causida tampada, votada pel una majoritat del conselh regional, la comunicacion regionala LR MP emplega l'expression "Région Occitanie / Pyrénées Méditerranée" (ex. sur la camionnette qui a servi aux permanences de la Maison du Travail Saisonnier Narbonne Béziers à Gruissan et à Valras), coma previst dins la resolucion votada:"la résolution indique : « proposer au gouvernement que la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées soit dénommée définitivement «Occitanie». Ce nom sera enrichi dans la communication institutionnelle de la Région par une référence permanente aux Pyrénées et à la Méditerranée. Ces termes pourront être, dans certaines occasions, traduits en langues catalane et occitane". (cf. http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2016/06/22/le-nom-occitanie-pour-la-region-sera-sous-titre-pyrenees-mediterranee.html).

Mas ai tanben remarcat que dins son discors rambalhat lo 2 de junh a Montpelhièr, lo primièr ministre, Manuel Valls, nascut dins la capitala catalana, disiá sonque "Occitanie" per designar la collectivitat publica regionala presidida per son anciana ministra Carole Delga, çò que me sembla marcar una preferénicia per una Occitània ratatinada que masca la Catalonha Nord encò de l'admirador de Napoleon Bonaparta (paure conscrit de Lengadòc) e de Georges Clemenceau (que faguèt en particular coma ministre de l'interior e president del conseh tirar contre la revòlta del miègjorn en 1907 sostenguda per Jaurés e Ferroul).

La question de l'apellacion dèu pas amagar la question d'un descopatge de las regions de 2016 que garda, en contradiccion amb un fum de realitats economicas, socialas, linguïsticò-culturala qu'an bolegat en mai de 200 ans, l'arcaïc quadrilhage policièr e fiscal dels departaments inventats al servici del centralisme estatal per la tecnò-bureucraciá reiala e confortats dins lo "cesaro-bonapartisme" amb los prefects instaurats en 1800 per Napoleon Bonaparte...

Parlem pas sonque d'Occitània per designar la region ex LR MP (parlariaí puslèu de Païses d'Òc medians e de Catalunya Nòrd), e apondam (o substituam per designar la part occitana) a Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes e Provença Aups Còsta d'Azur (la sola 100 de 100 occitana) un jos-titol per exprimir lor occitanitat non mendra qu'aquela d'"Occitanie/Pyrénées-Méditerranée", coma, d'un biais geografic, respectivament Païses d'Òc del Ponent, Païses d'Òc Septentrionals o Païses d'Òc dau Levant.

Cal pas doblidar de mencionar Val d'Aran (sus l'estat espanhòl, generalitat de Catalonha) e Valladas (sus l'estat italian, region Piemontesa) dins los Païses d'Òc que constituisson Occitània entièra.

Un còp de mai, avem mancat de coordinacion per presentar unas propausicions per l'apellacion de cada region e pas sonque per denonciar los riscs de l'appropriacion d'Occitània per una sola region; mas era pas aisit de condensar en qualquas sillabas una designacion pro consensuala per una region fòrça diversificada mai que mai culturalament... Nos demòra de far lo trabalh per explicar per exemple qu'a Perpinhan, région française Occitanie Pyrénées Méditerranée, son en Catalunya e qu'a Vilanuèva d'Òut, région française nouvelle aquitaine ont l'escòla occitana d'estiu a son sèti, sem en Occitània, pas mens qu'a Tolosa, Montpelhièr o Nimes (universitat occitana d'estiu) mas tanben qu'a Bordeu, Pau, Vièlha, Lemòtges, Clarmont d'Auvernha, Valença, Gap, Ais-de-Provença o Niça . Caldra en particular far mèfi dins la sinhaletica rotièra e ferroviara que los confinhs de la region politicò administrativa sián pas confonduts amb los de la lenga viva istorica... Caldra pensar a publicar quand los noùs noms de regions seron officializats de tornar far unas cartas d'Occitània legendadas en occitan grafiá classica amb respèct dels parlars locals ( e en mai pichon en francés) , que mostraràn qu'Occitània es luènh de s'arrestar a la region Occitanie/Pyrénées-Méditerranée (qu'es pas occitana en Catalonha Nòrd).

9.Posté par Felip Maurici le 03/05/2017 14:14
E coma farem per explicar aus mai joines çò qu'es vertadèirament Occitània granda dins quaucas desenas d'anadas, en saber qu'èra ja pas aisat de o-faire jusca 'quí ? Crese qu'aquelh nom a maleirosament sonat la fin dau raibe d'Occitània granda coma o-voliá Mistrau... es achabat e sèi triste : Que los de Tolosa beguèsson un còp a nòsta mòrt...

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Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

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Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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