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Un quatuor d’écrivains occitans se met à table à Belcodène


Avec cette présentation-débat l’IEO 13 voulait valoriser les auteurs d’expression occitane oeuvrant dans les Bouches-du-Rhône. Glaudi Barsòtti, Romieg Jumèu, Joan Saubrement et Sará Laurens ont ainsi parlé de leurs travaux et de leurs projets.



Joan Saubrement veut faire une pause. L'écrivain choisit des thèmes inédits dans la littérature moderne d'oc : la vie de marin et celle des Lorrains! (photo MN)
Joan Saubrement veut faire une pause. L'écrivain choisit des thèmes inédits dans la littérature moderne d'oc : la vie de marin et celle des Lorrains! (photo MN)
« Je me régale suffisamment en écrivant une chronique mensuelle sur la société dans Aquò d’Aquí, et la conférence que je prépare sur la croisade des Albigeois me réclame pas mal de recherche ». N’attendez donc pas pour tout de suite un nouveau  recueil de mémoires de la part de Joan Saubrement.
 
L’auteur de « D’una guerra l’autra » (2014 ed. IEO) était en bonne compagnie pour parler de ses travaux et de ses projets, samedi 21mars à l’Hôtel de Ville de Belcodène.

L’Institut d’Estudis Occitans l’avait invité avec Claudi Barsòtti, Romieg Jumeau et Sará Laurens, a présenter leurs œuvres et à répondre au public, après qu’Irène Michel, la maire adjointe aux Affaires Sociales ait accueilli l’association dont son mari, Adrien, récemment disparu, était un ferme soutien.
 
Côté projets, Glaudi Barsòtti n’en manque pas. L’auteur du « Musichall  Maseillais de 1815 à 1950 » est en effet en train d’en préparer la réédition de cet ouvrage.
 

Réédition attendue du "Music hall marseillais de 1815 à 1950"

Sará Laurens a un projet, mais pour l'heure, place aux études d'occitan! (photo MN)
Sará Laurens a un projet, mais pour l'heure, place aux études d'occitan! (photo MN)
Augmentée, avec commentaires revus, la somme publiée en 1984, il ne l’aurait plus touchée, « trop de travail ! » si des amis chanteurs ne l’avaient poussé à se remettre au boulot.

Qui s’en plaindra ? Et souhaitons que l’auteur ait la possibilité d’adjoindre à l’ouvrage les enregistrements qui existent.

Derrière le grincement des 78 tours remastérisés, on aurait alors une belle idée de la manière que les anciennes gloires de l’Alcazar avaient d’interpréter le provençal.
 
Si cet ouvrage est pratiquement terminé, il faudra patienter jusqu’à l’été pour voir publier les textes en occitan écrits du temps de l’éphémère Commune de Marseille de 1871.

Glaudi Barsòtti l’affirme : « es pas de crèire coma lo monde a poscut escriure en lenga nòstra sus aquela Comuna, que se ne’n parla pas pron ».
 
Cadette de ce quatuor d’écrivains, Sará Laurens ne veut rien dire de ses projets. Pour l’heure son métier d’enseignante et ses études d’occitan – elle prépare son master2 – remplissent trop bien ses journées, weekend compris.

Mais quelque chose « de plus gros » que ses chroniques du Cardó, également publiées par l’IEO, est en route…

Ecrivains d'Oc Marseillais

Romieg Jumèu, on le connaît d’abord par la réanimation du fonds monumental d’archives du Creddo à Graveson, qu’il mène depuis des années au bénéfice de nombreux chercheurs.

Mais il est temps pour cet écrivain, de rappeler qu’il est Marseillais. Et avec son dernier opus, « Embolh a Mallamosca », il l’a souligné.
 
Il ne s’en tiendra pas là, car s’il vient de publier un recueil de poésies, Apològs, il prépare un récit de voyage « très fourni en évènements », et ce sera à nouveau une fiction.
 
Il est donc temps d’affûter nos marque-pages !
Glaudi Barsòtti, Romieg Jumèu, Joan Saubrement e Sará Laurens, trois écrivains de Bocas dau Ròse invités à débattre par l'IEO 13, et accueillis par Irène Michel, l'adjointe au maire de Belcodène (photo MN)
Glaudi Barsòtti, Romieg Jumèu, Joan Saubrement e Sará Laurens, trois écrivains de Bocas dau Ròse invités à débattre par l'IEO 13, et accueillis par Irène Michel, l'adjointe au maire de Belcodène (photo MN)

Vendredi 27 Mars 2015
Michel Neumuller




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Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

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