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Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








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Dans notre panthéon mental


Elles ou ils apprennent l’occitan à Pernambouc, Nagoya ou Amsterdam. Nous leur gardons une place particulière en nous, celle qu’on réserve aux amis chers.



Comme nous le disait voici deux ans ce personnage à la fois modeste et important qu’est Naoko Sano  : « si je parle anglais, certes je peux parler à n’importe qui ; mais si je parle occitan, je peux parler à des gens particuliers avec qui j’aurai un rapport unique».
 
C’est ce qu’en d’autres termes, dit le site commercial Babbel.com, à qui, précisons-le, nous ne facturons aucune publicité.

Du Japon, du Brésil ou d'ailleurs, ils nous ont offert leur intérêt, nous en faisons nos amis

Pour promouvoir ses cours en ligne, il cite Nelson Mandela, rien que ça ! « Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va à sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela lui va droit au cœur. »
 
Un certain Michael Yourden développe sur ce site (qui ne propose pas, toutefois, l'apprentissage de langues dites minoritaires) un discours qui nous le rend plus que sympathique : « la mort d’une langue minoritaire est une perte pour chacun. Si vous voulez attirer l’attention du monde sur une culture et contribuer à sa préservation, la meilleure façon de le faire est d’apprendre sa langue. »
 
Nous connaissons quelques-uns de ces Catalans, Japonais, Allemands, Slovènes, ou Brésiliens, qui ont appris l’occitan, ont séjourné chez nous pour cela, et s'y sont intéressés à autre chose qu’au Mont Ventoux, aux plages, ou au vins.
 
Nous pouvons tous en citer un ou une. Ils sont installés de leur vivant dans notre panthéon mental et affectif.

C’est vrai, nous ne pourrons jamais avoir avec le touriste que nous renseignons en anglais la relation que nous avons avec ces afogats lointains de la langue d'oc, parce qu'à travers elle, ils ont cherché à vraiment nous connaître.
 
Ils sont parfois nos ambassadeurs chez eux. Certains ont publié des lexiques ou des dictionnaires, à l’attention de leurs concitoyens... ou des nôtres ; cela s’est vu. Grâce à eux, nous sommes un peu plus vivants avec notre langue occitane, qu’en France on dit si volontiers morte.
 
Mais le simple effort qu’ils ont fait pour emprunter notre « véhicule culturel majeur », nous les rend précieux. Cette semaine nous avons une pensée pour eux, pour elles, où qu’ils ou elles soient dans le monde.
 
Nos amis.

Mercredi 8 Juillet 2015
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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

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AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.

Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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