
Manger, chanter, s'entendre, et renouveler le lien de famille, du Portugal à la Roumanie.

Sur la scène il y aura incontestablement de la qualité. Le balèti animé par Tournicoto Electradoc et ses deux vielles électrisées ; et la compagnie Montanaro doit-elle vraiment être à nouveau présentée aux lecteurs d’Aquò d’Aquí ?
Mais au cours de ces deux journées du premier et du deux juin, ce qui se jouera, en suivant les visites du jardin de cette Bastide Marin où les plantes dévoilaient leur symbolique, ou à travers les démonstrations de flamenco, c’est notre capacité à agir ensemble, de la base, pour faire émerger, ou ré-émerger nos cultures, traditionnelles et pourtant ferment de création, de renouvellement.
Elles le méritent. Parce qu’il se trouve assez de braves gens pour les réveiller et leur permettre de vivre malgré les produits uniformisés de la culture marchandisée ; malgré cette obsession française de la langue unique, qu’il nous faut bien contrecarrer en permanence, pour que le sang qui bat dans le cœur de nos régions, puissent toujours irriguer le grand corps de nos sociétés.