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Langues romanes, ferment de cultures populaires


Ce premier juin pour deux journées la Bastide Marin, sur les hauts de La Ciotat, devient la capitale française des langues romanes...Langues négligées par la France, et pourtant trait d'union actif des Européens du Sud.



Langues romanes, ferment de cultures populaires
Il s’agit d’une initiative impulsée à la base, pour mettre en évidence, de manière ludique, ces liens qui nous unissent, depuis la Roumanie jusqu’au Chili, à travers notre famille de langue, qui induit une certaine cohérence de pensées. Pas moins d’une vingtaine d’associations pour soutenir dans les faits l’initiative d’une élue locale et régionale, Mireille Benedetti. 

Manger, chanter, s'entendre, et renouveler le lien de famille, du Portugal à la Roumanie.

Une élue impliquée (Mireille Benedetti, adj. maire de La Ciotat, conseillère régionale et présidente de l'Agence Régionale pour l'Environnement, et un réseau associatif uni autour d'un projet font le succès du Fest-Aqui, seconde édition cette fin de semaine à La Ciotat.
Une élue impliquée (Mireille Benedetti, adj. maire de La Ciotat, conseillère régionale et présidente de l'Agence Régionale pour l'Environnement, et un réseau associatif uni autour d'un projet font le succès du Fest-Aqui, seconde édition cette fin de semaine à La Ciotat.
Le Félibrige est connu, comme l’Institut d’Estudis Occitans, mais des entités locales comme la Carriero Drecho, le sont moins, et gagneraient à être révélées au grand public. Nous pourrions en dire autant du Sel Marin, les Amis Grecs. Ce sont ces petites mains et ces grandes volontés, qui viennent nous dire, non seulement que notre culture est digne, mais encore qu’elle est reliée à ses voisines. A La Ciotat nous renouvellerons, symboliquement, ce lien de famille ancestral.
 
Sur la scène il y aura incontestablement de la qualité. Le balèti animé par Tournicoto Electradoc et ses deux vielles électrisées ; et la compagnie Montanaro doit-elle vraiment être à nouveau présentée aux lecteurs d’Aquò d’Aquí ?
 
Mais au cours de ces deux journées du premier et du deux juin, ce qui se jouera, en suivant les visites du jardin de cette Bastide Marin où les plantes dévoilaient leur symbolique, ou à travers les démonstrations de flamenco, c’est notre capacité à agir ensemble, de la base, pour faire émerger, ou ré-émerger nos cultures, traditionnelles et pourtant ferment de création, de renouvellement.
 
Elles le méritent. Parce qu’il se trouve assez de braves gens pour les réveiller et leur permettre de vivre malgré les produits uniformisés de la culture marchandisée ; malgré cette obsession française de la langue unique, qu’il nous faut bien contrecarrer en permanence, pour que le sang qui bat dans le cœur de nos régions, puissent toujours irriguer le grand corps de nos sociétés.
 
 
 
 


Vendredi 1 Juin 2018
Michel Neumuller





1.Posté par Lo raiòu le 08/06/2018 16:48
Polida iniciativa ! E pièi, l'adjectiu "latins" a costat de "Pays" tinta juste. Per ieu, pus juste que "mediterranencs". Perçò que la latinitat empassa la Mediterranèia e qu'un país mediterranenc pòt comptar de montanhas sus son territòri e costejar d'autras aigas.

D'un ponch de vista culturau e lenguistica, que saguem un país de mar Mediterranèia, de montanha mediterranenca o los dos au còp ; que saguem un país virat vèrs l'Ocean sans o emb de montanhas viradas o non vèrs l'Ocean (coma Portugau), finalament ce que nos relia dinc aquesta amira de "Fest'aqui", aquò's pas la mediterraneïtat qu'es europenca ela e nòrd-africana e orientala, non : aquò's la latinitat. Es nòstra realitat, ce que nos relia.
Amai contenguèsse d'elements cèltas nòstra lenga, es evident que nòstra identitat dinc son espression materiala, immateriala e dinc sa globalitat es restacabla a la latinitat, sans ges de dobtança.

D'un autre costat, pense als cevenòus, montanhòus d'entre Auvèrnha e Provença, virats vèrs la bassa vau de Ròse e Mediterranèia.
Pense als auvernhats e als limosins, benlèu los pus cèltas de tote los occitans, es clar qu'aqueles d'aquí son pas mediterranèus (poiriam ajustar una bòna part de la Gavotina).
Pasmens, i a ben quicòm que nos relia entre Auvèrnha-Limosin (Gavotina mai) e los autres país d'Òc : aquò's la lenga e certans aspècts culturaus que fan d'eles, non pas de país cèltas (coma diriam per Irlanda) mès una mena de Galícia occitana, país latin dau fons cèlta.

La latinitat es ce que nos definís mièlhs, quand quauqu'us s'enterròja a perpaus de nòstras originas : sèm de "latins", de Clarmont a Narbona e de Niça a Bordèu.
Adonc quand un que parla francés vos vendrà coma aquò : "J'aime bien les latinos e l'ambiance "latino", fasètz-li bien compréner que ne'n sètz, vautres mai, monde d'Òc, emb de vòstra lenga e vòstra cultura.

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