Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






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Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Remèdes de cheval




La Mondialisation n’en finit plus de produire ses effets. Et ils ne sont pas que positifs, loin s’en faut.

Avec l’affaire des lasagnes Findus et Picard, les amateurs d’équitation ne sont pas les seuls à s’horrifier. La viande de cheval arrivée dans les barquettes anglaises n’étaient pas du tout produites dans les usines béarnaises.

Le circuit compliqué avait, semble-t-il sans difficulté, permis de subjuguer les organismes de contrôle européen ou français. On le sait, car on le lit désormais, une usine au Luxembourg, un opérateur néerlandais, une usine française (quand même !), un fournisseur chypriote et un prestataire turc permettait à ces productions de s’affranchir des frontières et des contrôles.
 
Au fond le pire dans la gestion de cette crise, c’est sa réponse : les ministres concernés se sont réunis pour une seule affaire, quand on aurait voulu qu’il le fassent pour trouver un mode de régulation qui fasse plus appel aux circuits courts.
 
Certaine grande marque de hamburgers, c’est connu, achète l’essentiel de sa viande alors que celle-ci circule en mer dans d’immenses cargos frigorifiques. La raison en est la recherche d’un coût moindre selon l’état du marché, mondial, du bœuf. Une fois arrivé à bon port, l’adjonction de produits additifs donnera l’illusion au consommateur d’une unité de goût quel que soit le « restaurant » où il la consommera.
 
Face à ces sociétés qui se jouent des règles et des frontières, il semble bien nécessaire de renforcer tout l’appareil de contrôle intra européen, en commençant par celui dont dispose chaque pays. Les douanes font, depuis longtemps, figure de sacrifié de l’administration en France.
 
Mais au-delà c’est bien en renforçant les conditions  de la production de nourriture, que la plupart des « affaires » n’auront, tout simplement, jamais à naître.
 
En particulier, une obligation de circuits courts entre agriculteurs et industriels de l’agro-alimentaire devrait être favorisée. Le mieux reste que ce circuit soit privilégié quand il se réduit à une relation directe entre le producteur et le consommateur.
 
C’est mieux en matière de santé, on le sait, à cause des pertes de vitamines que génèrent les transformations industrielles de denrées, et des adjonctions de conservateurs qu’elles imposent à nos pauvres foies (le vinaigre d’alcool des mayonnaises et autres taboulé !).
 
C’est mieux aussi pour l’occupation du territoire et la fabrication de paysages harmonieux, comme celui du bocage. Mais là aussi l’Union Européenne joue contre ses membres

Mardi 12 Février 2013
La rédaction



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