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Paul Molac appelle au soutien à son projet de loi sur les langues régionales


Le projet discuté par les sénateurs a vu rétablir les articles sur l’enseignement qu’avaient supprimé les députés. Or, la proximité des élections régionales pourrait rendre ceux-ci plus tolérants, à condition qu’ils soient interpellés, avant le 8 avril.



Le projet de loi retourne à l'Assemblée avec notamment des dispositions qui rendent les conventions Région/Etat plus contraignantes pour ce dernier (photo MN)
Le projet de loi retourne à l'Assemblée avec notamment des dispositions qui rendent les conventions Région/Etat plus contraignantes pour ce dernier (photo MN)

Le député breton Paul Molac en remet une couche ! La loi qui devrait porter son nom, votée moins trois articles essentiels le 14 février 2019 par l’Assemblée Nationale, avait vu le Sénat rétablir ceux-ci en décembre dernier.

 

Pour Paul Molac (groupe Libertés et Territoires) il s’agit maintenant de convaincre les députés de voter en l’état le texte tel que le Sénat le renvoie à l’Assemblée Nationale, qui devrait statuer le 8 avril prochain, ainsi que M. Molac nous l’avait annoncé à la fin de l’an passé (lire Aquò d’Aquí 332 de février 2021).

 

Le projet de loi tel qu’il sera proposé à nouveau au vote des députés, comporte en effet trois dispositions jugées importantes par son rédacteur.

 

D’abord une convention Etat/collectivité locale prévoyant un enseignement de la langue régionale imposerait cet enseignement (sous une forme qui pourrait d’ailleurs être une initiation) à tout élève du territoire de la dite collectivité. Dans le cas d’une convention Région/Etat, la portée serait sans commune mesure avec tout ce qui existe dans ce domaine actuellement. “Avec un tel objectif ces conventions ne pourraient pas ne pas prévoir la formation des enseignants en conséquence” nous avait expliqué Paul Molac.

 

Puis, dans les écoles bilingues, il deviendrait possible d’aller plus loin que le 50% français / 50% langue minotaire du territoire, en faveur de cette dernière. Cela correspond à certains projets scolaires en pays Basque et Bretagne en particulier. Il est notable que cet amendement est du aux sénateurs, et non au projet originel.


Aller voir son député

Paul Molac, député (Libertés et Territoires) breton, en appelle aux associations de défense des langues minoritaires : il est temps de vous adresser à votre député (photo MN)
Paul Molac, député (Libertés et Territoires) breton, en appelle aux associations de défense des langues minoritaires : il est temps de vous adresser à votre député (photo MN)

Enfin, les parents d’un enfant contraint de s’inscrire hors de sa commune à une école pratiquant l’apprentissage de sa langue pourraient se voir rembourser leurs frais par leur commune, y compris quand l’école choisie est privée, ou associative. Ce dernier point fait débat, en tout cas, dans le cas de la langue occitane ; une partie des acteurs associatifs, surtout enseignants, étant opposés à ce qu’une commune finance ainsi indirectement le choix de l’enseignement dit non public.

 

Enfin, quel que soit le devenir du projet certains articles y resteront : l’autorisation de signes diacritiques dans les prénoms, ou le fait que désormais la loi Toubon relative à l’emploi de la langue française devrait ne plus pouvoir être opposée aux dispositions visant à promouvoir les langues régionales…

 

Mais pourquoi diable les députés qui ont écartés les dispositions relatives à l’enseignement des langues minoritaires accepteraient-ils de les voter deux ans après ? La proximité des élections régionales pourraient faire évoluer certains, leur camp devant défendre en Régions les obstacles qu’ils auraient dressé à Paris devant l’enseignement des langues de ces mêmes régions.

 

Mais Paul Mollac préconise d’être pro actif, de ne pas laisser aller jusqu’au 8 avril. Demander rendez-vous à son député devrait-être le réflexe des associations régionalistes, afin de bien poser sur la table ce qu’ils souhaitent de leur élu. Ce serait le meilleur moyen de gagner sur ce point, et pour cela nous avons peu de temps” nous disait le député, en décembre dernier.
 

Disons-le, du temps, en mars, il y en a encore moins...

 

Pour ceux qui souhaitent écrire à leur député, c’est ici.


Mercredi 10 Mars 2021
Michel Neumuller





1.Posté par Bermon Régine le 12/03/2021 11:18
La République est une et indivisible mais aussi diverse. Pourquoi la priver de la richesse de ses cultures?

2.Posté par Marie-Claude HAMOÑOÙ le 15/03/2021 14:14
Bonjour Monsieur le Député
Je soutien le projet de loi du député Paul Molac j'espère que vous en ferez autant

Paul Molac appelle au soutien à son projet de loi sur les langues régionales
Le projet discuté par les sénateurs a vu rétablir les articles sur l’enseignement qu’avaient supprimé les députés.

Bien à vous et rendez vous aux élections régionales

3.Posté par Leconte le 15/03/2021 19:41
Bravo!
Du courage et de la ténacité
Il en faut pour faire aboutir une proposition qui va dans le sens de l’ouverture et de la modernité.
Total soutien

4.Posté par Ar Bonedou Ruz Hervé le 16/03/2021 08:04
Oui a notre langue Bretonne

5.Posté par CAPDECOMME le 16/03/2021 14:03
Pourquoi laisser se perdre une culture de 800 ans la peur de quoi ??? qu'elle soit meilleure que la votre ? mais c'est stupide ! tout le monde c'est très bien que quand les cultures sont nombreuses et diverses on obtiens la richesse de la vie et le bien être des ................humains

6.Posté par TRISTAN LE FLOC''''H le 16/03/2021 19:19
Merci pour le travail que vous faite. J'étais à la manif du 13 mars 2021 à Kemper et je vous ai aussi entendu au micro.
Je vais de ce pas envoyé une missive au Député Hervé PELLOIS qui avait voté contre en première lecture. Difficile quand on passe d'écolo à marcheur, mas bon.
Kenavo Demerr.

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Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

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Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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