Aquò d'Aqui



Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe des articles concernés, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














            partager partager

Mille !




Et bien voilà. On a beau s’y attendre, avoir tout fait pour, ça fait quelque chose tout de même : cette semaine nous avons enregistré le millième abonnement à la lettre hebdomadaireque vous avez la bonne idée de recevoir. Nous le contactons avant de divulguer son nom, s’il le veut bien.

La belle affaire ! Certains sites web comptent leurs visiteurs par millions, chaque jour. Mais, bon, il y a de l’argent pour ça, et on s’y informe en anglais.
 
Ici, bien entendu, mille abonnés (1015 exactement aujourd’hui), ça a l’air plus modeste. Et pourtant ! En un tout petit peu plus de six mois, avec des moyens très limités, du professionnalisme et en même temps un bel enthousiasme, nous réussissons nos paris.
 
Le premier c’était d’agrandir le cercle des lecteurs de la presse régionaliste ; les commentaires sont ici inutiles, le chiffre parle de lui-même. D’autant qu’a chapauc, la circonférence grandit encore chaque jour.
 
Le second c’était de mieux partager la langue occitane. Avec un système (chronophage pour ceux qui s’y attellent) de notices en ligne vous pouvez dans pratiquement chaque article en langue d’oc, avoir accès à une information sur la langue, préciser un terme, une façon de dire liée à tel lieu, une discussion sur tel mot… Mais nous sommes conscients de nos limites actuelles, en matière de partage : si nous touchons les Occitans d’Italie, et nombre de Catalans, si nous sommes lus au Japon, en Suède, dans l’Ohio, au Mexique et en Algérie, nous le sommes encore trop peu par les Gavots. Pour cela il nous faudrait une meilleure présence de l’occitan alpin dans nos colonnes. Des volontaires pour l’écrire, nous informer, ou adapter ce que nous écrivons ?
 
Le troisième pari, c’était de proposer nos informations gratuitement. Ce sont nos partenaires qui l’ont permis. Ils agissent pour favoriser une culture territoriale authentique, ouverte sur le monde et sur l’autre. Mais là le cercle demande à être élargi. N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice en nous faisant connaître l’entrepreneur ou le maire qui pourrait à votre avis se montrer intéressé par l’œuvre en cours.
 
Le quatrième pari nous allons pouvoir essayer maintenant de le tenir. Il s’agit de gagner un public plus jeune, voire bien jeune. Ce que nous faisons est susceptible d’intéresser des enseignants, reste à savoir ce qu’ils attendent de nous. Certes l’équipe d’Aquò d’Aquí ne manque pas d’instits, profs de collège ou de fac, mais réunir quelques-uns d’entre vous, particulièrement volontaires, dans un cadre un peu formel pour travailler à l’avenir, cela fait partie de nos objectifs pour 2013. N’hésitez surtout pas à vous faire connaître, ce ne sera pas en vain.
 
L’enthousiasme et le savoir-faire sont là. Celui des correcteurs et traducteurs qui font la bonne tenue d'Aquò d'Aquí et qui sont indispensables. Et pour ce journal né en 1987, la volonté de durer est ferme, autant que le sentiment de remplir une mission.

Le reste est affaire de moyens. Nous travaillons à nous les donner. 

Mardi 19 Février 2013
La rédaction



Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Aquò d'Aquí prolonge l'été

Notre numéro de septembre-octobre arrive. Abonnez-vous vite !

Tant qu'il est là, vous disposez d'un média public et votre langue n'est pas morte...
Notre numéro 355 sera chez ses abonnés dans une petite semaine au plus. Vous y trouverez des enquêtes et reportages, entretiens et chroniques, dont 70% en occitan de diverses variétés et un glossaire pour aider celles et ceux qui apprennent ou récupèrent leur langue !

20/09/2023

Dison que...

Interdit de parler breton et de cracher dans la soupe agro industrielle

Quand une journaliste dénonce l'agro industrie, ce lobby joue contre sa vie. Quand elle dénonce en breton, l'Etat la laisse face à ces harceleurs.

La journaliste d'investigation diffuse ses reportages via une radio bilingue bretonne

A nouveau des criminels en puissance ont déboulonné les écrous de l’auto de la journaliste Morgan Large, à Glomel, une bourgade bretonne de 1350 habitants où cette journaliste bilingue d’investigation vit et travaille. Journaliste, bretonne parlant breton, enquêtant sur les dérives de l’agro alimentaire : il serait difficile de croire que ces qualités n’ont rien à voir avec ces actes, qui mettent sa vie en danger et ont pour but de la faire taire.




Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.