Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Martine Ralu (Òc-bi) : "avec la loi Molac les emplois du temps ne pourront plus "punir" l'apprenant"


La présidente des parents d'élèves dans l'enseignement public de l'occitan souligne que la loi lève plusieurs obstacles importants aux projets d'enseignement immersifs.



Martine Relu (Òc-bi) : "Tout enseignant peut en principe passer à l'enseignement en immersion dans l'école publique dès la prochaine rentrée scolaire" (photo MR DR)
Martine Relu (Òc-bi) : "Tout enseignant peut en principe passer à l'enseignement en immersion dans l'école publique dès la prochaine rentrée scolaire" (photo MR DR)
"Avec cette loi enfin votée, les obstacles seront moindres et les freins de l'Education Nationale moins efficaces face aux projets d'enseignement bilingue". Martine Ralu, la présidente depuis 2012 des parents d'élèves de l'enseignement en occitan dans les établissements publics, Òc-bi, se veut raisonnablement optimiste après l'adoption du projet de loi porté par Paul Molac.

"Ne rêvons pas, cela se fera à moyens constants, et la politique de réduction des postes d'enseignants mettra les projets d'enseignement bilingue devant la réalité du manque d'enseignants. Cependant, désormais nous avons un outil qui permettra de créer des écoles bilingues en immersion sans les freins précédemment mis en place par le ministère".

L'enseignement bilingue dans l'enseignement public, dit en immersion, était en effet permis dans le cadre d'expérimentations, uniquement. Et les restrictions sont importantes : multiples validations, inspections fréquentes, et peu de chances de voir pérenniser le projet.

"Seuls les Basques ont eu assez de volonté pour s'accrocher. Mais désormais tout enseignant qui le souhaite peut basculer en immersion dès la rentrée 2021 si les acteurs du projets le souhaitent".

Une autre disposition importantissime serait, selon la présidente d'Òc-bi, contenue dans l'article 3 : "l'enseignement d'une langue régionale se fera dans le cadre horaire normal, c'est à dire que le chef d'établissement, quand il forme ses emplois du temps, ne pourra plus invoquer aucune raison pour caler le cours d'occitan entre midi et deux heures, obligeant les élèves à choisir : manger ou apprendre l'occitan !"

 


Vendredi 9 Avril 2021
Michel Neumuller




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Le recours au 49.3 quand la société et sa représentation parlementaire sont opposés à un projet, cela fait tout simplement injure à la démocratie.

Ben segur lo debat sus lei retiradas nos interpela, pasmens se ne'n parlam pas fòrça. Sabem que, entre nòstrei legeires totei seràn pas d'acòrd. Au revenge se garçar de la democracia quau que siegue son biais de s'exprimir, aquò nos desagrada. 



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