Aquò d'Aqui



Gérard Gouiran, le billettiste engagé d'Aquò d'Aquí n'est plus

Nous recevions avec bonheur ses écrits, à la fois incisifs contre l'injustice sociale, et empreint d'une humanité qui ne fit jamais défaut à cet universitaire. Il n'avait pas oublié d'où il venait en s'ouvrant au monde comme peu l'auront fait. Le fondateur d'Aquò d'Aquí vous le dira ici mieux que quiconque.

Gérard Gouiran vient de nous quitter. Aquò d'Aquí se souviendra avant tout qu'il a été pendant de nombreuses années un chroniqueur assidu de notre journal, dans des billets incisifs, engagés et pleins d'humour qui étaient avidement attendus. 
Gérard Gouiran, chercheur et enseignant en lettres à l'Université Paul Valéry (Montpellier - crédit photo) au sein de laquelle il deviendra le plus fin connaisseur du troubadour Bertrand de Born














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Le joli succès de Cylsée au Festival Convivència


ARLES. L’artiste et son groupe chantant Max Rouquette, ont réuni quatre cents personnes le 14 juillet, en ouvrant l’éventail des musiques traditionnelles du nord de la Méditerranée.



Cécile Collardey, dite Cylsée (photo MN)
Cécile Collardey, dite Cylsée (photo MN)
« J’écris des chansons en anglais, mais je ne les mets pas dans ce programme, car le projet reste de voyager dans les traditions du sud européen. Je n’ai rien contre, mais mon projet est différent ; je me suis ici intéressée à la musique occitane ». Voilà pour la réponse de l’artiste à une question lors du café-tchatche du festival Convivència, où elle chantait le 14 juillet dernier.
 
C’est la rencontre, avec des ouvrages, avec des gens tels le fils de Max Rouquette, qui décide l’artiste Cécile Collardey, à s’investir dans la connaissance de l’occitan. « Un livre de photos sur le lac de Salagou illustrant des poèmes de Max Rouquette, m’a un jour interpellée. Et j’ai commencé à m’y intéresser. »
 
Le poète majeur d’expression occitane (1908-2005)  à l’œuvre multiforme, établit un lien fort entre les éléments de la nature et les sentiments humains, qui suinte de toutes les pièces de son recueil Lo Maucor de l’Unicorn, où Cylsée- son nom de scène - pioche l’essentiel de son projet musical actuel. L’ombra passatgièra ou encore Lo Fraisse en sont l’exemple, qu’elle fait vibrer sur scène.
 
La chanteuse prend donc contact avec Jean-Guillem Rouquette, le fils de Max, et quelques temps après, voilà Cécile forme le groupe avec lequel elle pense cette Ombra messatgièra, qui se chantera sur scène comme au disque.

Le fils de Max Rouquette apportera son aide : choix de textes, prononciation…Un premier enregistrement est critiqué sans concessions, et ainsi l’interprète progresse rapidement. La jeune Parisienne a voyagé, a déjà appris plusieurs langues, dont le japonais, et parler une langue minoritaire ne lui pose aucun souci.
 
Le résultat? Le public arlésien a apprécié le récital de Cylsée, proposé par le festival Convivència, d’Arles. « La proposition et la qualité artistiques seules ont compté, nous ne l’avons pas invitée parce qu’elle chante en occitan », insistent les organisateurs, réservant ainsi en creux un statut à part à la langue du pays, dans un mini-festival populaire dédié aux « musiques du monde ».
 
Cylsée, impulsé par le projet de Céline Collardey, compte aussi Marine, étudiante de conservatoire choriste dans ce projet, Paul, violoncelliste avignonnais, le guitariste Goran Juresic et Rachid aux percussions. Une équipe de belle qualité, poussée par une grande envie de partager chants occitans, mais aussi vénitiens. 

Mardi 18 Juillet 2017
Michel Neumuller



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