Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Le Forum d’Oc s’adresse aux candidats en Provence


Réunion de la plupart des associations et mouvements régionalistes pour gagner l’espace public à la langue régionale, le Forum d’Oc “ne fait pas de politique” nous affirme son président Guiu Revest, mais s’autorise à questionner les différents candidats aux élections régionales de Provence, auxquels ce collectif a fait parvenir un questionnaire.



Guy Revest, le président du Forum d'Oc (photo MN)
Guy Revest, le président du Forum d'Oc (photo MN)

Guiu Revest, quel bilan tire le Forum d’Oc à l’issue du mandat de Mrs Estrosi et Muselier pour ce qui est de la politique en faveur du provençal ?

 

Au niveau du Conseil Régional comme de tous les pouvoirs publics ces dernières années furent celles de la stagnation des politiques publiques pour notre langue régionale. Le pire fut la réforme des lycées de M. Blanquer, qui a aggravé les conditions d’enseignement des langues régionales, et là certes la Région n’est pas décisionnaire, mais son aide aux associations n’a pas évolué, alors que nous avions besoin d’une présence réaffirmée.

 

La Région, selon nos estimation, a pourtant financé autour de 800 000 € au total la création d’un Observatoire de la Langue Provençale à Cheval Blanc (84), la commune et l'association qui le porte.

 

Il s’agit d’engagements qui avaient été pris avant l’élection de M. Estrosi ; l’actuelle équipe régionale a respecté ces engagements sans en prendre elle même. J’ajoute que l’entité ainsi créée, qui n’est pas portée par nos associations, n’a ni actions, ni projet. Il s’agit de gesticulation de la part de gens que le partage de la langue provençale n’intéresse visiblement pas, mais qui acceptent de faire la communication d’un homme.


Une convention Région/Rectorat pour l'enseignement de la langue régionale

Panneaux électoraux en juin 2021 ( photo MN)
Panneaux électoraux en juin 2021 ( photo MN)

Que demanderiez vous à la prochaine équipe aux manettes de la Région Provence Alpes Cote d’Azur ?

 

La loi Molac, toute amoindrie qu’elle soit par le Conseil Constitutionnel, nous permet de demander au Conseil Régional de relancer – en créant des commissions où nous prendrions notre part – le projet d’une convention Région-Rectorat. Ce type de conventions, dont ne veut pas le ministère de l’Enseignement pour la Provence, permettrait d’avancer dans l’enseignement de la langue régionale. Et nous attendons dans ce domaine une réelle volonté du Conseil Régional.

 

Vos premières initiatives après le scrutin ?

 

Nous demanderons rendez-vous au prochain président du Conseil Régional, tout en lançant un plan de développement envers toutes les collectivités de Provence Alpes Cote d’Azur, et les professionnels. Nous existons pour les conscientiser, mais aussi pour les aider pratiquement à mettre en œuvre des politiques d’épanouissement de la lengo nostro, adaptées à chaque cas. Nous avons fondé le Forum d’Oc en 2014 non seulement pour favoriser des décisions de partage et d’avancées pour le provençal dans collectivités comme dans les entreprises, mais aussi pour assumer notre rôle de conseil.

 

Vous avez le sentiment que des résultats sont au rendez-vous après sept années d’existence ?

 

Réunir tout le monde – car nous réunissons l’essentiel des associations – a pu empêcher de grandes reculades, à défaut de réaliser ce que la loi doit pouvoir permettre. Maintenir c’est beaucoup, et les collectivités comme des entreprises adhèrent. C’est un signe fort qu’elles font ainsi. Bref, nous pouvons beaucoup, et aujourd’hui nous pouvons demander aux candidats de prendre des engagements.


Lundi 7 Juin 2021
Michel Neumuller




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Le recours au 49.3 quand la société et sa représentation parlementaire sont opposés à un projet, cela fait tout simplement injure à la démocratie.

Ben segur lo debat sus lei retiradas nos interpela, pasmens se ne'n parlam pas fòrça. Sabem que, entre nòstrei legeires totei seràn pas d'acòrd. Au revenge se garçar de la democracia quau que siegue son biais de s'exprimir, aquò nos desagrada. 



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