Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Le 10 octobre journée revendicative "Pour Que Vivent Nos Langues"


L'Aquò d'Aquí d'octobre évoquera l'année écoulée avec le député européen François Alfonsi. Celui-ci insiste sur la mobilisation prévue le 10 octobre, avant un rendez-vous proposé au Ministère de l'Education. Partout en France auront lieu des rassemblements visibles.



"C'est le moment de retourner dans la rue. Le 10 octobre nous avons prévu de nous rassembler dans des lieux choisis pour une "grande journée des langues régionales", qui viendra en écho à la journée des langues européennes".

Un an après la création de Pour Que Vivent Nos Langues, le député européen François Alfonsi, qui en avait eu l'initiative avec le député breton Paul Molac, accorde un entretien à Aquò d'Aquí. Vous retrouverez son analyse complète dans notre mensuel d'octobre.

Mais au cours de cet entretien, il insiste sur le fait qu'après le coup d'arrêt revendicatif du à la crise sanitaire, il est opportun de repartir à l'assaut de la forteresse Ministère de l'Education français. " Le simple déploiement d'une banderole entourée de quelques militants devant un lieu symbolique, ou une chaîne humaine comme la préparent les Basques, aura un effet important" estime l'élu européen EELV-Régions et Peuples Solidaires.

Pourquoi ? pour de bien mauvaises raisons, sans doute ! Non, M. Blanquer n'a pas changé d'opinion subitement, mais dans six mois élections régionales et départementales vont se succéder, et le mouvement au pouvoir craint de les perdre. "Il est clair que dans ces moments là, les gouvernements sont plus attentifs à ceux qui maintiennent la pression".

Mais l'action partout en France doit aussi permettre d'impliquer les élus locaux, dont le soutien doit être recherché par Pour Que Vivent Nos Langues.

Un groupe de 105 députés français a déjà apporté un soutien à Mrs Molac et Alfonsi, dans l'optique d'un projet de loi sur l'enseignement des langues minoritaires. "Notre collectif doit être présent dans le débat politique, à six mois des élections régionales et départementales. Ces élections se joueront à pas grand chose et le gouvernement a pris conscience que nous ne sommes pas un feu de paille". 

En tout cas l'Elysée, qui a ignoré tout l'été les demandes de ce collectif de défense des langues minoritaires, vient de répondre aux deux élus qu'un rendez-vous serait organisé sous peu au ministère de l'Education. 

Un premier pas...qui en appelle un second, le 10 octobre.

 

Jeudi 17 Septembre 2020
Michel Neumuller





1.Posté par rene campoy le 21/09/2020 16:36

Le droit de exister des langues minoritaires est inscrite dans la constitution

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Le recours au 49.3 quand la société et sa représentation parlementaire sont opposés à un projet, cela fait tout simplement injure à la démocratie.

Ben segur lo debat sus lei retiradas nos interpela, pasmens se ne'n parlam pas fòrça. Sabem que, entre nòstrei legeires totei seràn pas d'acòrd. Au revenge se garçar de la democracia quau que siegue son biais de s'exprimir, aquò nos desagrada. 



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