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Graveson : un colloque de « résistance » qui préfigure un second acte




Le Credd’O n’a pas fait salle pleine à Graveson pour l’unique colloque axé sur la langue d’Oc de Marseille Provence 2013. Mais le concept très bien pensé laisse augurer un second évènement public, prévu à la rentrée.

« Nous ne retrouverons pas une société de plein emploi, c’est donc plutôt dans le partage et la confiance que nous ferons la société de demain ». Au terme d’un brillant exposé sur la relation entre région, culture et économie, Philippe Langevin a rappelé que les valeurs de la société occitane, au premier chef le Paratge et la Convivéncia, sont à préserver et à amplifier pour un avenir qui ne sera plus un « paradis » de consommation.
 
Le Centre de Rencontres, d’Etudes, de Documentation et de Diffusion d’Oc avait choisi de donner en quelque sorte un prolongement au « Génie d’Oc ». Le titre de son colloque des 13-14 avril 2013 à Graveson, était un beau clin d’œil au célèbre Cahier du Sud de 1943. La référence est sérieuse : la revue de Jean Ballard prétendait sauvegarder « l’esprit » malgré la défaite, l’occupation et Vichy ; ce colloque, le seul que Marseille Provence Capitale Européenne Culturelle 2013 ait supporté faisant référence à la langue d’oc, est aussi une sorte d’acte de résistance culturel et sociétal, en temps de crise, d’une société déstructurée, qui perd sa langue, et avec celle-ci ses chances de s’affirmer à elle-même.
 
Ce n’était donc pas fortuit si les organisateurs du Credd’O avaient demandé à l’historien Jean-Marie Guillon, de rappeler à la fois quels furent les liens profonds de Jean Moulin avec la Provence (il avait de fortes attaches à Saint-Andiol, et venait d’une sacrée lignée de rouges du Midi) et qu’on trouva des agents de la 5è colonne allemande parlant provençal, et recrutés pour infiltrer la Résistance. Ne trouve-t-on pas en Provence en 2013 des Provençaux qui résistent à l’uniformisation de la société, et d’autres qui appellent de leurs vœux la fin rapide d’une langue qu’ils considèrent comme un boulet ?
 
Disons aussi que le socio linguiste Jean-Claude Bouvier a rappelé avec brio que la langue d’Oc était à la fois une et diverse. Quant à l’émouvant témoignage de Jean Saubrement, il a bien montré à quel point l’intégration régionale par l’apprentissage de l’occitan pouvait participer du bonheur d’une vie.
 
Un grand nombre de stands, de libraires notamment, avait accompagné la manifestation accueillie par la ville de Graveson, à un jet de pierre de la maison où finit ses jours Frédéric Mistral.
 
Si le 25 mai prochain, le Credd’O participera d’une journée du projet Transhumances à Chateaurenard, en septembre un second colloque sur la langue d’oc sera à nouveau organisé à Graveson. L’association et ses soutiens ont donc quelques mois pour engager une véritable action de communication afin d’assurer le succès public de ce second round.

Mardi 16 Avril 2013
La rédaction



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Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

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Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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