Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








Les articles les plus commentés







            partager partager

L'Etat protège toujours aussi peu mais impose toujours autant


L'autorité de l'Etat s'exerce depuis Paris et impose ses décisions à tous. Pour nous éviter le retour de la pandémie peut-être sont elles justifiées. Mais la méthode elle est injustifiable. Il est grand temps que nos élus prennent le pouvoir que le mépris jacobin leur dénie.



Voici donc le retour des restrictions majeures : sur le territoire de la métropole d'Aix-Marseille, les bars et restaurants ferment. En fait les lieux de rencontre, où l'épidémie peut circuler, mais aussi les idées et une certaine idée du bonheur.

Et peut-être fallait-il en passer par là. Mais qu'en décide une conversation téléphonique entre un ministre siégeant à l'ombre de la Tour Eiffel et son préfet, certainement pas habitué de la vie sociale méditerranéenne, cela interroge.
L'Etat protège toujours aussi peu mais impose toujours autant

Derrière les mâchoires crispées d'Olivier Véran, le sur place des moyens humains en régions reste la réalité

D'autant plus que voici moins d'un mois, les principaux élus du peuple, dans cette Provence maritime, s'étaient publiquement ému de l'absence totale de concertation quand le port du masque avait été rendu obligatoire.

Ce mercredi c'est le président du Conseil Régional qui a exprimé cette opposition, non pas à la décision, mais au mode de décision. Le ministre Olivier Véran avait déjà montré son mépris courroucé en s'esquivant pendant que le professeur Raoult exprimait la situation telle qu'elle apparaissait alors dans son Institut. Il avait ignoré la mairesse de Marseille comme la présidente du Conseil Départemental qui réclamaient la concertation. Mais au delà de la psychologie de ce médecin adepte des cadenas et de la trique, il faut bien comprendre qu'il ne fait jamais que ressembler à l'Etat qui l'a nommé.

Le centralisme est une donnée historique en France. Et historiquement Marseille n'a connu que la contrainte de la part de l'Etat. Les forts de défense de la ville, Louis XIV les a voulu propres à canonner la cité remuante ; son bataillon des marins pompiers n'a été créé que pour que la sécurité échappe aux édiles de la ville ; jusqu'à sa Métropole qui fut un mariage contraint !

La covid 19 est une calamité. On ne doit pas se cacher les yeux : ses effets sont toujours terribles, et le nombre grandissant de malades menace toujours d'encombrer les services de réanimation des hôpitaux.

Mais justement, le nombre de ces lits dans la région concernée, et surtout le nombre de personnels qualifiés pour y travailler a t'il augmenté grâce à l'autorité de l'Etat, depuis le mois de mars dernier ? Les chiffres pour la ville de Lyon, en tout cas, viennent de sortir : plus quinze lits au total !

Nous voyons tout aussi bien qu'en mars dernier quel est le rôle que veut bien se donner l'Etat : contraindre les citoyens, mais pas les protéger. Une analyse ultra rapide et bien peu évoluée dira que la contrainte, en la matière, est justement une manière de protéger.

Nous la laisserons aux adeptes de la cravache et du carcan.

Il est plus que temps que nos élus fassent bloc pour, d'une part montrer clairement à l'Etat leur volonté de participer avant tous à la décision, et d'autre part s'organisent effectivement pour créer ad hoc et hors toute permission de l'Etat, l'organisme qui permettra, sous leur contrôle, que s'organise la protection sanitaire de nos populations.

Et ce qui vaut pour la région marseillaise, ne le pensez-vous pas, vaut pour tout ce qui vit en société en France au delà des portes de Clignancourt et d'Italie ?

Jeudi 24 Septembre 2020
Michel Neumuller




Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.