Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Un numéro qui questionne les pratiques culturelles


Notre numéro de novembre consacre son dossier à une pratique culturelle qui colle à la société catalane, questionne le mépris des accents, rappelle qui fut l'homme de radio Joan-Pèire Belmon, et évoque l'oeuvre camarguaise de Folco de Baroncelli. N'hésitez pas à vous abonner.



Notre numéro 310 sera reçu par ses abonnés vers le 5 novembre. rejoignez les vite et profitez de nos articles
Notre numéro 310 sera reçu par ses abonnés vers le 5 novembre. rejoignez les vite et profitez de nos articles
« Dans le castell le groupe me protège, son but est de favoriser la montée du plus jeune, et momentanément je m’oublie au bénéfice de l’objectif commun, construire une pyramide humaine…C’est une métaphore de la société catalane ». Elisa Alegre est anthropologue, et castellera. Pour nos lecteurs elle analyse cette pratique culturelle (et physique) traditionnelle de Catalans. Elle explique un certain état d’esprit, une capacité à s’unir en temps de crise.

Culture ciment de la société, discriminations plaie de la sociétés

Notre dossier de six pages de reportages, enquête et entretien, construit à partir de notre présence à Tarragona, lors du concours de Castell le plus couru de Catalogne, interroge les pratiques culturelles collectives. Alors que nos sociétés vont vers toujours plus d’individualisme, le castell comme d’autres activités basées sur le collectif et la tradition n’aident-elles pas les sociétés à rester conscientes d’elles-mêmes ?
 
Et que dire des signes culturels quand ils sont l’occasion d’une discrimination ? L’interpellation méprisante d’une journaliste toulousaine s’adressant à l’Assemblée Nationale à Jean-Luc Mélenchon, a révélé ce que les radios et télés publiques pratiquent en silence depuis longtemps : l’écartement des professionnels ayant un accent « non conforme » à la norme parisienne. Médéric Gasquet-Cyrus analyse ce qui semble de l’ordre du discriminatoire dans cette attitude.
 
Folco de Baroncelli, révélateur de la Camargue, ami des minorités, fut de ceux qui, justement, ne supportaient pas les discriminations basées sur la race. Anne-Lise Chevalier retrace le parcours de celui qui a donné l’élan de la manade en Camargue.
 
Eliana Tourtet évoque, elle, l’histoire de la langue d’oc à la radio provençale, à travers l’ouvrage posthume de Joan-Pèire Belmon, « A la première personne ».
 
Quant à l’enseignement de la langue dans nos deux Académies, elle laisse à désirer. En septembre-octobre les Conseils Académiques de la Langue Régionale ont fait connaitre les statistiques. Elles disent une situation désagréable, voire désespérée.
 
Pendant ce temps à Montpellier…Une historienne remet en cause ce que nous pensons tous une vérité absolue : la croisade des Albigeois s’attaquait à l’hérésie cathare. Ce serait une chimère, un coup monté par la papauté ! Ah…et bien allons voir ce qu’en disent les historiens reconnus.
 
Mais nous nous quitterons en musique. Avec Moussu T e lei Jovents. Car le groupe de blues ciotaden peaufine son récital. Il est consacré aux traces de la  musique noire dans l’opérette marseillaise. Tatou nous en parle avec gourmandise, pendant que son CD sort actuellement.
 
Ce sommaire riche vous aura peut-être attiré. N’hésitez pas à vous abonner, pour recevoir notre journal, et pour aider à la durabilité de notre journal, le dernier qui dise l’actualité sociétale en occitan, à côté du français. Ce soutien nous est nécessaire, il l’est aussi à tous ceux qui ne pourraient imaginer notre monde sans cette petite voix qui dit notre originalité parmi sept milliards d’êtres humains.

Vendredi 26 Octobre 2018
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Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

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Dison que...

òrre democratic

Le recours au 49.3 quand la société et sa représentation parlementaire sont opposés à un projet, cela fait tout simplement injure à la démocratie.

Ben segur lo debat sus lei retiradas nos interpela, pasmens se ne'n parlam pas fòrça. Sabem que, entre nòstrei legeires totei seràn pas d'acòrd. Au revenge se garçar de la democracia quau que siegue son biais de s'exprimir, aquò nos desagrada. 



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