L’ethnobotaniste vient de publier un long texte pour regretter cette situation.
« Vous ne pelez pas un bananier mais une banane ? » explique-t-elle. « Vous ne crachez pas un noyau de cerisier mais de cerise ? Vous ne dites pas « une olive amer » ni « un olivier vieille » ? Aucun pépiniériste n’écrit dans sa liste d’arbres fruitiers à la vente dans son catalogue « cerisier, prune, pommier, poire, figuier, jujube », mélangeant sans distinction noms d’arbres et noms de fruits : il ferait rire tout le monde avec cette liste. Pourquoi commettez-vous donc ces équivalents lorsque vous parlez des oliviers et des olives ? »
Josiane Ubaud publie à l’attention des professionnels une liste des appellations des différentes variétés oléicoles, en espérant que les étiquettes dans la distribution en tiennent compte.