Aquò d'Aqui


Lo dire d’Elie Lebre (15)

Comment un paysan provençal du XXème siècle disait son temps, les saisons, le bon sens... dans sa langue de tous les jours. Quinzième semaine…

Ouvrage édité par l'Aeloc
L’agriculteur érudit et curieux Elie Lèbre (Cucuron –  Luberon : 1920-91) par bonheur rencontra l’occitaniste Madeleine Jaquier, et le fruit d’années de collectage nous a permis d’en savoir beaucoup sur la manière vivante et quotidienne de parler provençal.
 
Avec l’aimable autorisation d’Alain Barthelémy-Vigouroux qui a organisé la masse de notes et d’enregistrements issus de ce travail, nous vous en offrons un morceau chaque semaine, en vous recommandant d’acquérir le livre édité par l’Association Pour l’Enseignement de la Langue d’Oc .






Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














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Lou libre de la semano


Alain Viau poursuit son travail de mise à connaissance de l'œuvre de Frédéric Mistral en renouvelant la traduction, plus accessible en français.



Lou libre de la semano

La première dynastie angevine en Provence fut marquée par une revendication qui épuisa les ressources du comté, la Provence réclamait Naples...plus d’un s’y cassa les dents. Ainsi de la Reine Jeanne ( 1326-82) qui, mariée enfant à André de Hongrie, vit une sorte de bourrin arriver et la prier de ne plus se préoccuper du pouvoir. Las ! Il n’avait pas que des amis à Naples, et y fut assassiné. Il était pratique d’accuser sa femme, qui avait la compétence pour gouverner : “le doigt d’une Reine, affable et généreuse,fait s’incliner plus de fronts qu’une épée furieuse” écrira Mistral.

 

Jeanne fuit donc, et se réfugier en Provence où elle plaide son innocence auprès du Pape, en Avignon. C’est cette histoire que Frederic Mistral met en exergue dans sa Reino Jano, publié en 1890, un drame poétique en cinq actes dans lequel il prend fait et cause pour la femme.

 

Alain Viau a traduit en 2021 l’ouvrage classique, à sa façon. Nous l’avions déjà salué l’an précédent à l’occasion de la publication des Olivado, de Mistral toujours. Le traducteur, qui ici remet l’œuvre dans son contexte historique et mental, a entrepris de proposer une traduction plus moderne et familière du provençal du grand Frederic. Un défi puisqu’il s’astreint à respecter sa prosodie !


C’est que Mistral, qui écrivait un provençal très abordable par beaucoup, le traduisait en français de manière bien plus relevée, espérant la reconnaissance des critiques parisiens.

 

Auto édition, commandes à  


Vendredi 10 Février 2023
Michel Neumuller




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Le recours au 49.3 quand la société et sa représentation parlementaire sont opposés à un projet, cela fait tout simplement injure à la démocratie.

Ben segur lo debat sus lei retiradas nos interpela, pasmens se ne'n parlam pas fòrça. Sabem que, entre nòstrei legeires totei seràn pas d'acòrd. Au revenge se garçar de la democracia quau que siegue son biais de s'exprimir, aquò nos desagrada. 



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