Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








Les articles les plus commentés







            partager partager

Du violon à l'Ostau dau País Marselhés


L’atelier de violon s’intéresse aux musiques de bal occitanes sous la direction de Christian Fromentin. Pour ce Normand passionné de musiques orientales, il s’agit « de se recentrer sur les musiques de l’endroit où l’on s’installe ». Quant aux stagiaires, ils ont des profils très divers.



Christian Fromentin à L'Ostau dau Pais Marselhés, "faire découvrir les musiques occitanes e permettre de se les approprier" (photo MN)
Christian Fromentin à L'Ostau dau Pais Marselhés, "faire découvrir les musiques occitanes e permettre de se les approprier" (photo MN)
Trois-deux-trois-deux…un air de bourrée particulièrement vif emplit l’arrière salle de l’Ostau dau País Marselhés ; les violons semblent déchaînés.

Assis sur des banquettes, Christian Fromentin et ses trois « élèves » acceptent de faire une pause. Voici une demi-heure qu’ils mettent l’ambiance sans l’avoir voulu.

« J’anime un atelier violon depuis la rentrée, et nous nous intéressons aux bourrées auvergnates en ce moment » signale l’animateur.

Ce violoniste  et un passionné de musique indienne, grecque, turque, et il pratique le Kamantcheh, ce « violon debout » qu’il a découvert à Téhéran.

Mais il délaisse une fois par semaine le groupe Jhankar ou le quartet Ithaque, et se plonge dans la musique occitane.
 
Pour ce Normand d’abord installé en Poitou, ça n’est pas anodin. « Je pense qu’il est nécessaire de se recentrer sur une musique locale et la culture dans laquelle celle-ci évolue » nous explique-t-il, « quels que soient mes choix artistiques par ailleurs »
 

Dans l’atelier violon qu’il anime à l’OPM, les participants ont des histoires musicales différentes. Marie-Aude a une pratique isolée du violon. Pas de Conservatoire pour elle. David n’avait encore jamais touché un violon voici un an.

Au contraire d’Alice, qui elle pratique depuis 15 ans, et passe ici de Beethoven à la bourrée. « J’adore fréquenter les balètis, et je voulais me confronter à ces musiques vives » souligne-t-elle simplement.
 
L’atelier peut encore accueillir des amateurs. Peu importe s’il a débuté à l’automne, Christian Fromentin adaptera sa pédagogie. « Il suffit juste qu’on ait déjà une pratique de l’instrument, même minimale ».

Il est d’ailleurs prêt à relancer un autre atelier, pour débutants celui-là, pour peu qu’il y ait une demande.
 
« Mais on peut simplement venir écouter ce que nous faisons ici », dit-il. Et c’est très loin d’être désagréable.
 
En projet également, un balèti mensuel à l'Ostau, qui pourrait mettre les stagiaires en situation de pratiquer ce qu’ils apprennent.
 
Atelier violon le mercredi de 19h à 20h30. Ostau dau País Marselhés, 18 rue de l’Olivier, 13005 Marseille. Tel.04 91 42 41 14

Vendredi 20 Février 2015
Michel Neumuller




Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.