Aquò d'Aqui



Vous pouvez aussi désormais écouter certains articles !

En cliquant sur la pièce jointe du premier paragraphe des articles concernés, vous téléchargerez un fichier sonore, en fait le même article, mais lu à voix haute. L'initiative nous vient d'un constat : certains abonnés ont hélas une vue déficiente.

Voici un bon moment que nous y pensions; enregistrer certains articles et les proposer sur notre site web, faire entendre à celles et ceux qui souhaitent avoir la langue dans l'oreille, savoir comment on la prononce. Mais c'est un abonné de notre mensuel, devenu mal voyant, qui nous a incité à sauter le pas.














            partager partager

A Orange, une convention pour rien entre l’Education Nationale et la Calandreta


ORANGE. Les promesses n’en sont pas vraiment et les élèves de la Calandreta locale se voient refuser l’entrée du seul collège où continuer l’occitan.



Un enseignement suivi d'occitan à Orange? Un parcours difficile (photo XDR)
Un enseignement suivi d'occitan à Orange? Un parcours difficile (photo XDR)
Les problèmes de suivi de l’enseignement d’occitan sont récurrents à Orange. La Calandreta, qui accueille près de 80 élèves, en fait des enfants bilingues. Puis, à l’entrée au collège, ceux-ci se voient refuser la dérogation qui leur permettrait de s’inscrire en 6ème dans le seul établissement qui propose un enseignement en oc.
 
C’est ce qui vient de se passer, une fois de plus, au Collège Barbara Hendricks.
 
« Nous avons pourtant signé une convention en 2002, avec le collège, qui stipule que celui-ci s’engage à accueillir les enfants sortant de calandreta » écrivent les représentants de l’association Ben Lèu, signataire avec l’école Calandreta, de cette convention.
 
Le collège ne veut plus lui reconnaître qu’une valeur facultative à cette convention, « un "renfort" pour appuyer la demande (de dérogation sectorielle, ndlr) et expliquer les objectifs pédagogiques ».
 
Le collège en question ne dispose plus de place pour ce cours de provençal. C’est un succès d’une certaine façon, puisque nombre d’élèves du secteur s’y inscrivent. Mais c’est un déchirement pour les élèves de la Calandreta, qui pourraient bonifier en sixième un enseignement qui les a fait bilingues.
 
L’Administration scolaire s’en lave les mains. Elle s’est contentée de souligner à l’attention de la Calandreta « qu'il n'y aura jamais de certitude de dérogation, et qu'il faut bien en informer les parents (de la Calandreta, ndlr) dès le début de l'année ». Une bonne façon de les décourager…

Et pourquoi pas doubler le cours d'occitan ?

A l’heure où nous publions ces lignes, un seul calandron a pu bénéficier de la fameuse dérogation, et bien des parents se sont découragés, préférant inscrire leur enfant au collège du secteur pour éviter qu’il ne se retrouve non inscrit partout.
 
Un collège de secteur où, la solution semble pourtant si logique. Il serait utile d'y nommer, tout comme à Barbara Hendricks, un professeur d’occitan.
 
Le collège Barbara Hendricks, lui, permet de son côté aux élèves de provençal de poursuivre leur cursus au lycée de l’Arc, en se contentant de traverser la rue.
 
Bien qu’il existe une forte demande locale, tirée par la Calandreta, l’Académie se montre timide, alors qu’elle pourrait accompagner le mouvement.
Elèves de la Calandreta, peu parviendront à poursuivre leur enseignement de provençal pour des raisons administratives (photo MN)
Elèves de la Calandreta, peu parviendront à poursuivre leur enseignement de provençal pour des raisons administratives (photo MN)

Vendredi 10 Juillet 2015
Michel Neumuller




Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Aquò d’Aquí de mars et avril
Dison que...

Interdit de parler breton et de cracher dans la soupe agro industrielle

Quand une journaliste dénonce l'agro industrie, ce lobby joue contre sa vie. Quand elle dénonce en breton, l'Etat la laisse face à ces harceleurs.

La journaliste d'investigation diffuse ses reportages via une radio bilingue bretonne

A nouveau des criminels en puissance ont déboulonné les écrous de l’auto de la journaliste Morgan Large, à Glomel, une bourgade bretonne de 1350 habitants où cette journaliste bilingue d’investigation vit et travaille. Journaliste, bretonne parlant breton, enquêtant sur les dérives de l’agro alimentaire : il serait difficile de croire que ces qualités n’ont rien à voir avec ces actes, qui mettent sa vie en danger et ont pour but de la faire taire.




Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.