Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








Les articles les plus commentés





La fin de l'esclavage : conférence de Pierre Souhaité à Digne (04)
Infos pratiques
le Samedi 15 Février 2020, 15:00 - 17:00
Médiathèque François Mitterrand Provence-Alpes Agglomération 7, rue Colonel-Payan
04000 Digne
Description
Le mot du conférencier :

Comme vous le sayez, ou pas, mai est le mois des commémorations sur l'esclavage : le 10 mai 2006 loi pour la "commémoration des abolitions de la traite et de l'esclavage" (loi Taubira) et le 23 mai 2008 loi pour la "commémoration des victimes de l'esclavage". Le 10 mai ne fut pas pris au hasard : il rappelle le "Vivre libre ou mourir" de 1802 en Guadeloupe... Mais le mois de février est aussi une commémoration... passée sous silence.




Pourquoi des exposés ? C'est simplement le devoir de mémoire envers une partie des Français, le respect de leur mémoire. La mémoire de l'esclavage dans la mémoire historique nationale française, en métropole, subit une belle inertie malgré tout ce qui été mis en place vers le début 2000. Ce fut le 23 mai 1998, la formidable marche pacifique et silencieuse de 40 000 Antillais et plus pour inscrire dans la memoire nationale la mémoire de l'esclavage et de ses victimes. Ainsi allait naître le CM98 (Comité de la Marche 1998). Ainsi cette marche allait produire la loi Taubira du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l'esclavage comme "crime contre l'humanité". Il était temps ! Une volonté était en place sous la présidence de Jacques Chirac et le gouvernement de Lionel Jospin. A cette époque des politiques ont osé affirmer que ces lois étaient une infamie faite à la France, si, si... C'est dire qu'il y a du chemin à faire !





Le rapport du "Comité pour la Mémoire de l'Esclavage" demandé en 2004 par Jacques Chirac (constitué d'intellectuels antillais et métropolitains), et remis au 1er ministre en 2005, est clair avec une préface assez dure mais au combien juste de Maryse Condé, présidente et prix Nobel de littérature. C'est en 2005 que des députés, "étourdis", votèrent la loi sur "les bienfaits du colonialisme". Jacques Chirac poussa une belle colère en disant : "C'est une grosse connerie". Nous avons attaqué ces députés en rappelant qu'ils ne pouvaient pas ignorer que le colonialisme en France jusqu'à la moitié du 19ème repose totalement sur l'esclavage : pas d'esclaves pas de colonies. Cette loi fut abrogée au printemps 2006. Mais il aura fallu attendre plus de dix ans pour en voir les premiers et timides effets dans les manuels scolaires, dans la mesure où les professeurs veulent bien aborder le sujet... Chez les adultes c'est le désert, presque, à part quelques personnes !




"C'est la mémoire qui fait l'homme, et son extinction sa domination". Condorcet. Une phrase à méditer actuellement...

Recherche

Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.