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Le Félibrige au beau fixe dans les Alpes-de-Haute-Provence


DIGNE. L’association de mainteneurs déploie une belle activité dans le département alpin, d’où Renat Martel, le souto-sindi de Prouvenço, nous a détaillé ses différentes activités.



Renat Martel, souto-sindi de Prouvenço, plutôt heureux de l'activité du Félibrige en Haute Provence (photo MN)
Renat Martel, souto-sindi de Prouvenço, plutôt heureux de l'activité du Félibrige en Haute Provence (photo MN)
Le Félibrige « se porte très bien dans les Basses-Alpes…c’est d’ailleurs cette ancienne appellation que nous gardons » rapporte Renat Martel, le souto-sindi de Prouvenço, pour les Alpes-de-Haute-Provence (appellation officielle depuis 1970) et les Hautes-Alpes, rencontré à Digne, à l’occasion du Corso, la grande fête estivale qui, pour la première fois en 70 ans, a consacré début août, une de ses trois journées à la « culture provençale ».
 
« Nous avons plus de 80 adhérents, et depuis quelque temps, l’hebdomadaire Haute-Provence Infos nous attribue une page entière, que nous rédigeons en provençal. » La secrétaire adjointe du Félibrige, Brigitte Dempton, depuis 2014, adresse, en outre, depuis Manosque, à 3000 personnes, un agenda culturel provençal, par mail, qui s’intéresse à tout l’espace provençal.
 
L’une de ses membres, Adélaïde Rieu, dite « Adelaïdo », fait, de son côté, visiter Sisteron, costumée, avec galoubet et tambourin, trois fois par semaine.

Schéma de développement de la langue régionale

Le Félibrige haut provençal se « félicite que les querelles sur la graphie soient derrière nous, » assure son président, « et collabore avec l’IEO au sein du Forum d’Oc, pour faire prendre en compte par les collectivités la langue d’oc. » Avec un certain succès, puisque, le Conseil Départemental 04 discute un Schéma de Développement de la langue régionale, et que le Forum d’Oc devrait, au printemps 2017, tenir congrès à Digne.
 
Le département compte un majorau, Miquèu Benedetto, qui, comme on dit « porte la cigale » de Durance. Trois Escolo Felibrenco y travaillent au maintien de la langue : Lou Rodo Osco Manosco, L’Escolo deis Aup à Forcalquier, et depuis cette année, Lei Gavot de la Cieutadèlo à Sisteron. Mais, selon Renat Martel, « dans de nombreux villages on compte un groupe de mainteneurs, ou une association provençale. »
 
Ce sont plusieurs de ces groupes, tels la Belugo de Digno, ou la Taiole de Tallard, qui ont assuré passo-carriero e aubado lo 6 aout dernier dans les rues de Digne, à l’occasion du Corso.
Une activité associative souvent portée par l'expression des traditions (photo MN)
Une activité associative souvent portée par l'expression des traditions (photo MN)

Mercredi 14 Septembre 2016
Michel Neumuller




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