Passons sur les ambitions délirantes du président Macron en ce qui concerne l’avenir de la francophonie. Il envisage de tripler le nombre de locuteurs d’ici 2050 et d’en faire la première langue d’Afrique.
Des moyens supplémentaires aux chaines TV françaises à vocation internationale, mais l'assèchement des TV régionales
Langue régionale au plan mondial, avec 275 millions de locuteurs, dont une bonne part ne doit que la posséder modérément, le français a d’abord et historiquement été considérée comme une arme politique. Il devait former des esprits, attirer les cadres des nations colonisées vers les idées du centre, Parisien, les lumières.
Les échanges mondiaux se décidant désormais en anglais ou en mandarin, l’idée d’un français triomphant, phare de nos façons de penser, supposées les meilleures, a vécu.
C’est donc la langue larguée d’un pays largué, qui cherche, comme d’habitude à se venger sur sa diversité, de son déclin international. « Si je suis incapable d’exister mieux au plan international, qu’au moins je puisse écraser ces sous-langues, patois, et autres choses dangereuses car elles pourraient formater autrement la pensée de la population ». C’est en gros la raison qui motive la francophonie telle qu’elle est conçue en France, par la France.
Jamais la francophonie n’a su ni voulu se définir comme diverse, incluant le trésor que représente la langue occitane, par exemple. Le faisant elle se serait attaché les défenseurs des langues régionales, fiers de pouvoir montrer le visage d’une société ouverte. Il n’en a jamais rien été.
Pendant que le président Macron confirme un investissement de 200 millions d’€uros en soutien aux politiques de la francophonie dans le monde, qu’il prévoit d’accroitre l’audience et, partant, les moyens des chaines de TV francophones internationales, son gouvernement réduit chaque mois un peu plus les moyens dont disposent les antennes régionales de France 3, et finit d’assécher toute politique d’aide aux médias en langues de France, tout comme il organise, à la suite de Mme Vallaud-Belkacem, l’euthanasie de l’enseignement de ces mêmes langues dans l’enseignement public.
Savez-vous que, pour diverses raisons, dont les JO d’hiver de Corée, les maigres émissions en langue régionale de France 3 ont été supprimées sept semaines d’affilée ?
Sous la coupole de l’Académie Française, où Amin Maalouf l’accueillait, ce dernier pouvait bien l’exhorter à « être le chef de file d’un combat planétaire pour le pluralisme des langues et des cultures », nous savons bien que ce combat ne peut commencer par le meurtre des langues parlées sur le territoire français.
Ce crime originel contre la diversité disqualifie définitivement les supporters du français dans le débat pour la diversité des langues et des points de vue dans le monde.
Les échanges mondiaux se décidant désormais en anglais ou en mandarin, l’idée d’un français triomphant, phare de nos façons de penser, supposées les meilleures, a vécu.
C’est donc la langue larguée d’un pays largué, qui cherche, comme d’habitude à se venger sur sa diversité, de son déclin international. « Si je suis incapable d’exister mieux au plan international, qu’au moins je puisse écraser ces sous-langues, patois, et autres choses dangereuses car elles pourraient formater autrement la pensée de la population ». C’est en gros la raison qui motive la francophonie telle qu’elle est conçue en France, par la France.
Jamais la francophonie n’a su ni voulu se définir comme diverse, incluant le trésor que représente la langue occitane, par exemple. Le faisant elle se serait attaché les défenseurs des langues régionales, fiers de pouvoir montrer le visage d’une société ouverte. Il n’en a jamais rien été.
Pendant que le président Macron confirme un investissement de 200 millions d’€uros en soutien aux politiques de la francophonie dans le monde, qu’il prévoit d’accroitre l’audience et, partant, les moyens des chaines de TV francophones internationales, son gouvernement réduit chaque mois un peu plus les moyens dont disposent les antennes régionales de France 3, et finit d’assécher toute politique d’aide aux médias en langues de France, tout comme il organise, à la suite de Mme Vallaud-Belkacem, l’euthanasie de l’enseignement de ces mêmes langues dans l’enseignement public.
Savez-vous que, pour diverses raisons, dont les JO d’hiver de Corée, les maigres émissions en langue régionale de France 3 ont été supprimées sept semaines d’affilée ?
Sous la coupole de l’Académie Française, où Amin Maalouf l’accueillait, ce dernier pouvait bien l’exhorter à « être le chef de file d’un combat planétaire pour le pluralisme des langues et des cultures », nous savons bien que ce combat ne peut commencer par le meurtre des langues parlées sur le territoire français.
Ce crime originel contre la diversité disqualifie définitivement les supporters du français dans le débat pour la diversité des langues et des points de vue dans le monde.