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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Déchéance démocratique




Dans un projet de Loi dont le journal Le Monde prête l’intention au gouvernement socialiste, l’essentiel des mesures de restrictions des libertés qu’entraîne l’état d’urgence serait intégré au code pénal français.
 
Le juge, c’en est l’idée principale, s’effacerait devant le policier. 

Et si le peuple de France ne correspond plus demain à l'image que s'en font ses dirigeants, faudra t-il le déchoir de sa nationalité?

Or, quand la Justice laisse le pouvoir à la police, la démocratie perd du terrain. Elle devient « démocrature ». C’est ce qui nous guette.
 
L’évènement signerait une belle victoire morale des terroristes islamo fascistes contre lesquels l’Etat est sensé lutter. Je devine déjà leur propagande : "voilà donc ce qu'est votre fameuse démocratie!"
 
Pour une démocratie vieille de deux siècles, on peut dire qu’elle n’est pas si durable que ça pour répondre aux préoccupations sécuritaires d’une aussi piètre manière.
 
Déjà elle prétend dire, bientôt, qui est ou n’est pas Français. La déviance ne pouvant être le produit d’une France pure et nette, il suffirait de déchoir de la nationalité française le déviant pour que le pays retrouve sa pureté. C’est l’idée.
 
La boîte de Pandore ainsi ouverte, on pourra demain déchoir de sa qualité de Français toute personne qui ne correspond pas aux fantasmes de nos dirigeants. Ces derniers ne seront jamais en cause, il suffira d’écarter de la communauté nationale toute personne qui dérange.
 
Quand la Constitution le permettra, c’est la Loi qui déterminera qui peut ou ne peut plus être considéré comme Français.
 
Imaginez un instant que, défendant sur le territoire français une langue qui n’est pas le français, vous deveniez demain un français suspect à ce titre ?
 
Ne voit-on pas très vite à quels égarements conduirait cette logique ?
 
Allons au bout de celle-ci. Si le peuple français ne correspond plus à l’idée que s’en font ses dirigeants, pourquoi ne pas le déclarer non-Français ?

Mercredi 6 Janvier 2016
Renat Mine




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