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Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








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Clamenç Pech : La Setmana cherche 400 abonnés


PAU. Illustration des affres de la presse d’expression occitane, La Setmana vient de lancer un appel à collaborations et surtout, aux abonnements. Le rédacteur en chef Clamenç Pech, pense gagner de nouveaux abonnés en multipliant les variétés dialectales dans l’hebdomadaire.



L'équipe de La Setmana (Photo XDR)
L'équipe de La Setmana (Photo XDR)
Dans un numéro d’octobre, La Setmana présente une UNE noire. Signe prémonitoire de deuil ?
 
Une façon d’affirmer que notre problème est grave. On doit attirer l’attention, car nous avons besoin de 400 abonnements supplémentaires pour pouvoir continuer ce projet, lancé en 1994, d’une presse 100% en occitan. L’essentiel des revenus de La Setmana vient de là, des abonnements. S’ils manquent, ça s’arrêtera.
 
Pas d’aides publiques pour La Setmana ?
 
Peu. Mis à part le tarif postal presse réduit, lié à notre numéro de commission paritaire, c’est-à-dire pas plus que ce que touchent les autres journaux, quelle que soit leur nature. Nous avons eu une aide du ministère de la Culture, pour nous aider à monter notre outil internet. Et c’est tout.
 
La Setmana a-t-elle un problème de manque de lecteurs en raison de sa rédaction intégrale en occitan ?
 
Non, notre problème est celui de toute la presse papier. Il y a un désamour du lectorat pour les journaux. Sud-Ouest, lui-même, subit une érosion importante. Les journaux chez vous en Provence, que ce soit La Provence ou Nice Matin, connaissent les mêmes ennuis.  
 
Bien entendu, quand on publie dans une langue régionale on vit les mêmes problèmes mais multipliés par 20 ! Nous ne sommes pas un cas unique.

L'Accès à une information gratuite, y compris en occitan, sur le web, explique t-il cette érosion du lectorat?

Ce n'est qu'une partie du problème. Les journaux sur le web peinent à trouver un modèle économique, y compris en occitan. Le défi c'est de mieux répondre aux attentes du lectorat.
 
Aquò d’Aquí a les mêmes soucis ; mais encore ?
 
Le journal breton Ya ! également, alors qu’il se porte apparemment mieux que les autres dans ce créneau. Lo Jornalet, qui est fait à Barcelona, dans un milieu a priori plus compréhensif, ne parvient pas à dégager le revenu publicitaire nécessaire à l’embauche d’un salarié. Et, partout, tous, nous travaillons en sous-effectif.

Toutefois, ce qu’on constate partout, c’est que si les ventes au numéro, au kiosque, baissent, les abonnements, eux, remontent. On mise là-dessus en lançant cet appel.
 
Toutefois, on peut considérer que La Setmana est lue d’abord par un lectorat militant, non ?
 
Il y a un noyau de militants ; mais se reposer sur eux seuls, c’est une stratégie de peau de chagrin. Cependant notre presse en langue régionale a besoin d’un réseau d’information territorial, pour mieux répondre à une demande d’information et de variété dialectale ; là les militants peuvent aider. 

Mardi 3 Novembre 2015
Michel Neumuller




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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

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Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

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AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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