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L’Ostau dau païs Marselhés à l’initiative

Un déménagement est en vue, toujours à Marseille, et encore à La Plaine


MARSEILLE. L’équipe professionnelle qui anime ce lieu, près de La Plaine, cherche à rassembler les divers occitanistes marseillais, qui ne croyaient plus à l’avenir régionaliste de la structure. Quelque chose a frémi.



l'Ostau faisait salle plus que comble pour un débat sur l'occitanisme à Marseille (photo MN)
l'Ostau faisait salle plus que comble pour un débat sur l'occitanisme à Marseille (photo MN)
Le petit local de la rue des Trois Mages était plein comme un œuf samedi 24 novembre. Pour un soir l’Ostau dau Païs Marselhés était devenu le carrefour de l’occitanisme régional. De l’Institut d’Estudis Occitan au Calandretas en passant par les associations soutenant des journaux en òc, tout l’éventail de l’occitanisme pouvait être ouvert ce soir-là devant les habitués des lieux.
 
Pourquoi tout à coup cette affluence ? L’ODPM est depuis longtemps considéré comme perdu pour l’occitanisme provençal. Les régionalistes provençaux ne voient plus la structure que comme une association de quartier, très implantée à La Plaine, dans le haut lieu du Marseille alternatif nocturne. Libertaire en diable, l’ODPM est généralement perçu comme rétif à toute idée de travail commun.

L'appel à débat de cet organisme, largement diffusé, est donc vécu par beaucoup comme une chance de voir le régionalisme s'entendre dans la cité phocéenne. 
 
La discussion s’engage sur les chances de reconquête, pour la langue du pays. Tout y passe, quand il s'agit d'établir un diagnostic : une jeunesse qui accroche à la fèsta occitana mais pas à la langue, devenue consumériste et enfermée dans des problématiques angoissantes d’emploi ; la nécessité d’obtenir au moins en droit, l’égalité linguistique avec le français ; la volonté d’obtenir plus de cours d’occitan dans l’Education nationale...
 

Un phare de l'occitanisme à l'heure de la métropolisation ?

Iris Kaufmann : "pourquoi pas un centre de ressources occitan à Marseille ?"
Iris Kaufmann : "pourquoi pas un centre de ressources occitan à Marseille ?"
Mais pour tous les participants, ce n’est pas l’annonce d’un possible projet de Calandreta à Marseille, ou les analyses des uns et des autres sur la situation qui apparaissent comme primordiaux.
 
Tout le monde attend d’abord de savoir si l’Ostau a envie de porter un projet collectif.
 
Or, autour de la jeune animatrice de l’ODPM, Iris Kaufmann, une petite équipe salariée a reçu l’aval de l’association, présidée par Mathieu Castel, aujourd’hui urbaniste dans le Nord, pour faire vivre une idée.
 
L’ODPM pense très fort à ouvrir dans un autre endroit un centre de ressources. Marseille, première ville d’Occitanie, ne dispose pas d’un lieu où chacun puisse venir apprendre l’occitan,  rechercher des archives ou s’adresser à un public tout en disposant de services.
 
« Dans le grand chantier de la métropolisation qui s’ouvre, l’Ostau pourrait être le centre de l’action occitaniste à Marseille». Pèire Brechet, le président de l’IEO Fédéral vient d'apporter son soutien public, au moment où l'Etat promet des moyens nouveaux pour la grande ville méditerranéenne.
 
Plus tard, au moment de boire le verre de l’amitié, les discussions se poursuivent en effectifs plus réduits. Que deviendra l’idée ? L’ODPM a-t-il réellement envie de jouer collectif ? L’occitanisme marseillais sortira-t-il du syndrome de la tribu gauloise pour tenter l’action  concertée ? Les autres associations tiendront-elles compte des spécificités de l'ODPM ?

Mardi 27 Novembre 2012
Michel Neumuller





1.Posté par Alèssi DELL'UMBRIA le 01/12/2012 01:22
Aquel article pòu estre legit coma lo rebat d'una realitat, la marginalisacion de l'Ostau a rapòrt de l'occitanisme mai oficiau. Es verai que l'Ostau es subretot un ostau occitan de quartier. Aquò fuguèt l'escomessa quora l'avèm creat en 2000 : enrasigar dins un bàrri centrau de Marselha la dynamica occitana, e d'aqui partir a la conquista dau monde... La segonda partida dau programa es pas encara complida, verai. Pasmens es un pauc estrani, aquel agach negatiu de l'occitanisme tant provençau que lengadocian : "considéré comme perdu"... Bota ! una chorma de joves capita de far viure un endrech coma aqueste dins lo còr de la mai granda vila d'Occitania, li podèm ren se la mager part deis occitanistas an decidit de far la bèba ! Avèm totjorn laissat nòstra pòrta grand duberta, e d'alhors d'unei coma Rotland Pecout ò Glaudi Barsòtti an jamai agut crenta de la passar. "Rétif à toute idée de travail commun" : ma fista, embé nòstreis amics creòles de Marselha, per eisemple, avèm totjorn poscut trablhar cotria, belèu que lo problèma es subretot dins la clòsca d'uneis occitanistas, acostumats a de foncionnaments mai institucionaus, non ?

2.Posté par Laurenç le 04/12/2012 19:37
Las problematicas de las associacions occitanistas "localas" pòon estre mal abordaas se consideram ren lo trabalh quotidian que necessita lor fonccionament e lor trabalh de terren (un ligam social). Nosautres al Centre Cultural Occitan País Nissart e Alpenc avem un fonccionament que penso similari a ce que se fa a l'OPM. Un impact de quartier, vist que lo sèti e local nòstres son situats en plen centre d'una vila granda. E mai, un impact departimental vist que fasem de corses de lenga dins mai d'una comuna (Nissa, Coarasa, d'aquí gaire belèu Luceram...), d'atalhiers (carneval, cosina, teatre...), vísitas guidaas de quartiers e vilas.
L'avantatge d'estructuras ansin es l'espontaneïtat e l'ancoratge sus lo terren. Al revenge, coma tota associacion i es un gròs "turn over", es de còups dificile de fidelisar lo monde sus lo temps lòng per desvelopar de projeits a grand terme. E las finanças son grandament variablas. D'estructuras nacionalas (IEO, Felibrige) elas an l'avantatge d'aver un malhum grand.
Coma aquò, las doas estructuras son complementàrias en fach. Un pauc de positivisme dins l'occitanisme, fa jamai de mal. Que passam sovent mai de temps a s'agachar l'un l'autre qu'a èstre ensèms.

3.Posté par Garibaldi le 11/12/2012 13:56
Après Carcassona, Besiers, Carcassona (bis), Tolosa, per quora la manif per la lenga occitana a Marselha ?

4.Posté par Iris Kaufmann le 14/12/2012 18:11
Es logic! Marselha es la pus granda vila de l'Occitania, seriá temps qu'aquerigue un pauc de visibilitat e de representativitat ! Mai politicament, Anem Òc sembra fòrsa ligat ais estructuras de l'oèst...

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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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