Glaudi Barsòtti se met en semi-retraite de Mesclum




Glaudi Barsotti (photo MN)
Le journaliste, écrivain et érudit marseillais Glaudi Barsòtti annonce qu’il prend sa retraite…mais ne se privera pas d’écrire toutefois dans la rubrique hebdomadaire Mesclum, que publie le quotidien La Marseillaise.
 
Glaudi Barsòtti rédigeait déjà depuis les années 1980 un article dominical en occitan dans ce journal.

Il avait, avec d’autres complices fondé l’association Les Amis de Mesclum en 1994. Mais c'est bien avant, à partir de 1985 qu'il convainquait le directeur de publication de la Marseillaise de créer une page hebdomadaire en occitan. La rubrique Mesclum était née.
 
Depuis 28 ans le pari est tenu chaque semaine grâce à une équipe bénévole. Elle a publié des auteurs tels que Florian Vernet, et Glaudi Barsòtti y a longtemps fait la liste biographique des auteurs d’expression occitane de Marseille.
 
La tonalité de Mesclum est en accord avec celle du quotidien qui publie cette page, c’est-à-dire très à gauche, tout comme Glaudi Barsòtti. 

Relève assurée

Un abonnement spécifique ne concernant que l’édition du jeudi, où est publiée Mesclum, est proposé par La Marseillaise et son pendant languedocien, L’Hérault du Jour.
 
L’association publie chaque année un Almanach qui recueille de belles plumes : Tonin Ollès, Magali Bizot, Andrieu Abbe, Maelle Dupon…
 
Glaudi Barsòtti a publié une œuvre marquée par la diversité, passant du roman policier à la biographie, l’autobiographie, l’histoire des santons. C’est un fin connaisseur du music-hall marseillais et ses conférences sur le parler marseillais font systématiquement salle pleine.
 
Pour assurer la relève, Mesclum comptera sur Miquèu Arnaud, le président de l’association Charrar Provençau, et de Joèu Bouc, pdt lui de l’IEO des Bouches-du-Rhône.  Ils prendront le relais à partir du 3 octobre 2013.
 
Quant à la retraite de Glaudi Barsòtti, en vérité nous ne faisons que semblant d’y croire, tellement l’action fait partie de la vie de cet intellectuel engagé.


Lundi 16 Septembre 2013
Michel Neumuller