Voici Aquò d'Aquí de mai

Bilingue, respectant toutes les graphies de la langue d'oc


Notre numéro de mai s'intéresse à ces polluants qui envahissent notre organisme. Il rappelle aussi, à l'heure des élections européennes, l'utopie européenne des Félibres, tellement opposée aux nationalismes chauvins.



Nos urines ne mentent pas ! Tel pourrait être le slogan de Glypho 34. L’Association a une manière originale de nous en convaincre, le Glyphosate est un poison très commun, tellement que nous en sommes tous imprégnés. Etonnement de ceux qui ne mangent que bio…Le phytosanitaire est partout. D’ailleurs, les écologistes proposent de vous soumettre à un test d’urines, qui seront analysées hors des frontières, car cela est interdit en France ! Le reportage de Camille Martel nous en apprend ainsi beaucoup sur ce poison si commun.

Claude Marti, Belouga quartet, Felip Langevin, Médéric Gasquet-Cyrus, Jan-Bernat Plantevin, Guiu Mathieu, La Taiole de Tallard, Joan-Claudi Puech, et tant d'autres au sommaire de ce numéro...

Il y a aussi l’agriculture à portée de tous, en ville, et bio, avec la Marcotte, projet de « fermette urbaine » conçue par des designers marseillais. On vous invite à visiter ?
 
Mais ce numéro de printemps d’Aquò d’Aquí sera surtout celui de la musique d’ici et des écrivains qui déclinent le monde en oc : le Belouga Quartet, groupe inventif et survitaminé qui multiplie les galoubets-tambourins, Claudi Marti, le chanteur sans qui la musique occitane ne serait pas ce qu’elle est, Jan-Bernat Plantevin et son blues tranquille, sont quelques-unes des propositions musicales qui figurent dans ce numéro.
 
Nous y évoquons aussi Sophie Maquin, la violoniste nous a quitté en mars.
 
Idem côté stylo, Reinat Toscano a lu pour nos lecteurs deux ouvrages en occitan qui nous parlent du moyen âge :  Les filhas de Sion de Joan-Claudi Puech e un classique français traduit pour les Editions des Régionalismes, Lo tresaur dels Albigeses, de Maurice Magre. Alan Roch lui s’intéresse au printemps, surtout s’il n’arrive pas. Et en français très très régional, Médéric Gasquet-Cyrus publie ses meilleures chroniques radiophoniques, elles sont souvent truculentes.
 
Mais préparez votre séjour poétique, en juin vous irez à Salinelles, Gard, pour des rencontres poèsie-musique qui pourraient vous ravir. Un qui ne pourra pas, c’est ce pauvre Naufragat…Le héros frustré de Phavorin n’a pu encore quitter son île déserte ce mois-ci...
 
Frédéric Mistral et ses amis Félibres auraient bien voulu, eux, abolir quelques frontières et réaliser une Europe des peuples qui semblerait peut-être plus sympathique que celle du Brexit et de Schengen. L’historien Felip Martel nous narre les épisodes de cette incroyable tentative, vouée à l’échec dans une France du ratatinement chauvin, vers 1880.
 
Un autre Felip, Langevin, entame ce mois-ci une enquête socio-économique sur sa ville, Marseille. Une cité où le riche et le pauvre ne se côtoient pas, s’ignorent, en partageant l’espace au détriment du second. Passionnante investigation d’économiste du territoire et au bout, meilleure compréhension de tous ceux qui voudraient que cela change.
 
Notre mensuel de mai parviendra chez nos abonnés en tout début de mois. Vous y trouverez de nombreux contenus, bilingues, qui ne figurent pas sur notre site web. Notre courrier des lecteurs nous dit combien ils apprécient. D’ailleurs, nous leur rendons hommage. Un tiers d’entre eux donnent au-delà du prix de l’abonnement pour que vive l’aventure de la langue d’oc dans l’univers de l’information.  D’ailleurs nous publions leurs noms !
 
N’hésitez plus ! Rejoignez nos abonnés. Pour le prix d’un restaurant vous vous informez agréablement avec une équipe de trois journalistes professionnels occitanophones…Vous faites aussi un pied de nez à ceux qui estiment que la langue du pays est une langue morte…

Mercredi 17 Avril 2019
Aquò d'Aquí