Scène occitane, l'autre victime du coronavirus

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En Espagne les artistes sont en dépression : aucune aide prévue. En France beaucoup ne pourront satisfaire aux règles de l'assurance chômage, faute de dates, toutes annulées. Et les gouvernements se taisent. Au delà, quid de l'avenir des concerts ?



Les artistes occitans en France sont dans le rouge, que dire des artistes occitans en Espagne ou Italie (ici Lou Seriol) ? dépourvus de tout filet de sécurité ? (photo MN)

En France comment s’en sortiront les artistes de musique dite occitane ? Ici le statut d’intermittent les protège mieux, théoriquement, comme pour leurs confrères belges, les seuls en Europe à disposer de cet airbag économique.

 

Moussu T a vu annuler une dizaine de dates d’ici le 15 mai, et ces cachets en moins obéreront aussi nos possibilités d’allocations chômage”, tempère Manue, de Manivette Records, l’intendance et la production de ce groupe ciotaden, comme du Massilia Sound System et de Gigi de Nissa, tous victimes colatérales du coronavirus...mais aussi de l’absence d’intérêt de l’Etat à ce jour.

 

Le statut d’intermittent permet aux artistes argant de 507 heures de contrats dans l’année, de toucher des allocations chômage durant quelques mois. “Mais le calcul est fait à partir d’une date fixe dans l’année, et le confinement fera perdre tant d’heures en deux mois que beaucoup ne pourront satisfaire à cette règle. Nos syndicats sont actifs sur la période et demandent l’abaissement du seuil à 400 h annuelles” poursuit Manue.

L'article complet, avec problématiques posées par les artistes, les programmateurs et les organismes dans notre numéro mensuel d'avril


Jeudi 26 Mars 2020
Michel Neumuller