Miramas et Mouans-Sartoux capitales provençales de la biodiversité

Agriculture préservée et désherbage manuel ont séduit le jury


La première de ces communes a renoncé aux pesticides pour le désherbage des espaces publics, la seconde s’est vue reconnaitre son action en faveur de la préservation des terres agricoles.



A Mouans-Sartoux, la commune a recruté un paysan, Sébastien Jourde, pour développer une exploitation agricole dont la mission est d'alimenter la cantine scolaire (photo MN)
Nous vous avions parlé du concours de la « Capitale de la biodiversité » qu’ont lancé l’Arpe Paca et l’association Plante  & Cité en juin dernier.
 
Le résultat est tombé cette semaine. Miramas (13) sera cette capitale provençale, pendant que Strasbourg remporte, elle, la palme nationale.
 
La ville cheminote (sa gare de triage est un nœud ferroviaire important depuis longtemps et la ville a été construite autour sur le modèle des cités ouvrières, délaissant le « Vieux Miramas » à l’écart sur son rocher) entre Istres et Salon a renoncé aux pesticides dans ses espaces verts depuis deux ans.

Elle n’utilise plus que le désherbage thermique et l’arrachage. « Ce travail manuel valorise les agents auprès des habitants » précise le communiqué.

Régie agricole bio pour nourrir les écoliers

Annabelle Jaeger, la présidente de l'Arpe, fera le voyage à Paris pour la remise des prix (photo MN)
Mais le jury a aussi décerné un « coup de cœur » à Mouans-Sartoux, proche de Grasse (06).

Là c’est la mise en place d’une régie agricole biologique, par la municipalité d’André Aschieri, « en lien avec la politique globale de préservation des terres agricoles » qu’a voulue valoriser le jury.
 
Soutenu par le gazier GrDF, ce concours fait confiance à un comité de chercheurs, urbanistes, naturalistes et spécialistes de la nature en ville, qui décerne les prix.

Ceux-ci seront remis à Paris le 24 novembre prochain, en présence de la présidente de l’Agence Régionale Pour l’Environnement, Annabelle Jaeger.

Mercredi 22 Octobre 2014
Michel Neumuller