Fées et sorcières ici et planètes habitables là-bas


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Le numéro d’avril d’Aquò d’Aquí s’intéresse au mystère ! Celui de nos mythes populaires. Dans un ouvrage aussi remarquable que novateur le collecteur majeur de mémoires populaires de Provence, Jean-Luc Domenge, écume les mythes pseudo romantiques hérités de la littérature du XIXè siècle, et ouvre l’éventail des fées, sorcières, diables et autres personnages de notre imaginaire. C’est du 100% hérité de la parole populaire, souvent attesté par des auteurs aussi sérieux qu’hélas oubliés. En prime, son éditeur associatif, Patrick Meyer, nous explique l’alchimie particulière qui a permis à l’auteur de déployer une œuvre inégalée et désormais indispensable sur les us des Provençaux.

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Si le mystère véhiculé par nos êtres fantastiques relève du monde intérieur, celui que pose Trappist-1, à 49 années lumières n’est pas moins passionnant. La vie hors de notre atmosphère terrestre, se développe-t-elle ? L’astronome Jean-Pierre Sivan tente de répondre à la question. JPS l’a dit en de nombreuses conférences au cours des années, il croit parfaitement possible ce miracle, ailleurs dans l’univers. Et il s’agit d’une croyance issue de possibles scientifiquement crédibles.
 
Quittons les étoiles pour nous replonger dans la grande ville et la montagne profonde. Lo Còr de la Plana revient parler de la cité phocéenne, à l’heure où, nous dit Manu Theron, les élites sont plus médiocres que jamais, le peuple plus inventif que jamais. L’ennui c’est que les premiers tentent de gentrifier le quartier populaire le plus libertaire de la capitale occitane de Provence : la Plaine. Là d’ailleurs le récent carnaval a pris des airs de rébellion anti aménageurs, explique Julian Bonnefont.
 
Du Champsaur à l’Ubaye, changement de décor. Là, entre les sommets neigeux, dans les vallées, une offre culturelle s’étoffe, en jouant sur la proximité entre artistes et public. Ce dernier est demandeur, ouvert, et booste à la vitamine C l’équipe restreinte de l’Espace de Chaillol, nous explique son directeur, le pianiste Michael Dian. Il faut que les pouvoirs publics nous accordent le temps nécessaire, souligne-t-il. Justement Chantal Eyméoud, la vice-présidente régionale déléguée à la Culture, mais aussi maire d’Embrun, nous accorde une interview exclusive pour expliquer les propositions de la Région Provence en matière d’aides aux structures artistiques à implication territoriale.
 
Mireille Benedetti elle, de son côté, vient de lancer le projet d’un festival inter-roman dans sa bonne ville de La Ciotat. En juin, de Roumanie au Portugal, on se parlera, on échangera, et on musicotera…pour trois fois rien. Car l’échange culturel, s’il est toujours enrichissant, ne coûte pas forcément cher.
 
L’agriculture de proximité pas plus, surtout si elle est le facteur d’un développement local harmonieux, estime Philippe Langevin. En revanche améliorer la qualité de l’air réclame des moyens…mais surtout de la volonté : celle de créer un système de transport combiné qui évite la circulation des camions sur les autoroutes provençales. Il s’agit d’une cause majeure de notre pollution atmosphérique.
 
N’hésitez pas à ouvrir un livre en occitan, quelle que soit sa graphie. L’édition est riche actuellement. Le dernier ouvrage de Jean-Yves Casanova, des chants consacrés au personnage de Marie-Madeleine, c’est Danielle Julien, elle-même auteure précieuse, qui l’ouvre pour nos abonnés.
 
Et si, ce mois-ci, Médéric Gasquet-Cyrus se demande bien de quoi vous vous mêlez en ouvrant le journal, Sarà Laurens vous invite à entrer à l’école, là où vous devez, en général, ne pas dépasser le portail.

Mercredi 29 Mars 2017
Michel Neumuller