Aquò d'Aquí retourne à l'école


L'Etat cherche à vider les classes de langues minoritaires, et en fait clairement des langues minorisées. A l'inverse des parents créent des écoles bilingues, dans l'enseignement public, ou pas. Et avec le soutien de leur commune, ou pas...



Ce mois de février Aquò d'Aquí sera reçu dès le début du mois par ses abonnés, avec un sommaire consacré à la transmission de la langue d'oc, ses difficultés dans le contexte d'un Etat destructeur, mais bénéficiant de  l'astuce et de la pugnacité des porteurs de projets et des professionnels.

Des parents qui ont porté un projet d'école bilingue dressent un mode d'emploi de la réussite

A ce sujet essentiel, sachez que notre magazine consacre un dossier de cinq pages aux projets d'écoles bilingues ou en immersion. Les porteurs de projets font part de leur expérience, pratiquement donnent un mode d'emploi, les élus qui sont entrés dans le jeu nous disent combien ils en profitent pour faire mieux partager la langue du pays par sa population, des professionnels nous donnent les bons plans, les erreurs à éviter, et d'autres, tel Marc Rivoira, nous expliquent comment former les enseignants, malgré les périodes de vaches maigres et, il faut bien le dire, la très mauvaise volonté de l'Administration.

Et puis il :

- ouvre une, non deux, pages d'histoire avec Felip Martel, pour évoquer ce polisson de Richard, dit "cœur de Lion", qui ne fut pas précisément un brave type affable, mais qui parlait occitan, surement mieux qu'anglais !

- s'intéresse à la différence entre langue et patois, et au rapport entre les deux, avec Jaume Costa...Mauvaise nouvelle, si ce rapport avait été mieux entretenu, le patois n'aurait pas disparu, et la langue n'aurait pas besoin d'être tournée sept fois dans la bouche avant d'être libérée.

- fait entrer l'Iran à Marseille, sans prêche et sans missiles, mais avec le terme le plus bavard du parler provençal. Mais chut ! Nous laissons la parole pour ça à Médéric Gasquet-Cyrus, qui se prend du coup pour Cyrus, l'autre, le Grand !

- Phavorin dessine à tout va dans ce numéro : bien entendu, oh ! frustration, le pauvre Naufragat ne quittera pas encore son île déserte, mais ce n'est pas un scoop. Notre dessinateur nous a aussi donné sa vision de la recherche de locaux pour projets scolaires en occitan...

Si son île n'était pas si petite, il pourrait toujours y chercher des herbes pour soigner sa mélancolie, Florence Faure-Brac lui donnerait des conseils.

- Nous évoquons aussi les Gilets Jaunes, les autochtones du Canada et une foule d'écrivain.e.s et d'artistes dans ce numéro. Si vous voulez lire et écouter, nous avons de quoi.

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Mardi 21 Janvier 2020
Aquò d'Aquí