Trios vocals occitans, à vos partitions !


ILONSE. Un second concours de trios vocals en occitan pour le mois d'avril dans la Tinée.



De g à d : Michel Bianco, Jean-Luc Domenge; en bas le trio Trelutz (photo MN)
 
« C’est sans doute le plus difficile, chanter à trois. Si, dans une chorale, un vient à trébucher, ça passe presque inaperçu ; en revanche, avec un trio, ça ne pardonne pas ». Patrick Meyer, de Cantar lou Païs, poursuit son idée, lancée l’an passé : « je souhaite favoriser la rencontre des chanteurs, sur scène et en dehors. C’est enrichissant pour tous ».
 
A Ilonse (06), le six avril prochain, « TresVous » rassemblera une quinzaine de trios chantant occitan « dans toutes ses variétés », pour un concours qui promet de beaux moments au public.
 
Le principe restera simple, comme à Cabris l’an passé, pour la première édition : constituer un trio, préparer deux chants en òc, et régler 10€ d’inscription.
 
« Le trio est la forme exigeante par excellence, mais l’idée reste la même qu’avec le festival « Cantar lou Païs », favoriser l’évolution du chant polyphonique en occitan, et le valoriser » souligne Patrick Meyer.
 
Pour cette seconde édition, l’organisateur et par ailleurs éditeur d’ouvrages sur le chant populaire, et d’un site web dédié à la chanson traditionnelle provençale, a demandé le parrainage de Michel Bianco. Le fondateur du Corrou de Bèrra devrait d’ailleurs participer à une table ronde, où il dialoguerait avec Jan-Luc Domenge, grand collecteur de mémoires provençales, et du linguiste Sylvain Casagrande. Tous trois seront invités à échanger sur le thème du « présent et de l’avenir du chant  populaire d’oc ».
 
Michel Bianco nous le disait, lors d’un entretien voici  près de trois ans : « Le chant polyphonique, que je préfère appeler chant polyvocal, en fait a toujours existé chez nous. Il s’est mieux conservé qu’ailleurs dans les montagnes, disons du « grand sud ». Une tradition tellement vivace ! 
 
Tout renseignement et inscriptions via 04 93 09 61 74 et cantarloupais@gmail.com

Mardi 15 Janvier 2019
Michel Neumuller