Roman : illusionnistes et trafic d’organes


LA SEYNE. Alain Andréoli a été éducateur, il est grand navigateur. Quoi d'étonnant qu'il signe un roman où ces particularités comptent ? Mais il en traduit une partie en occitan. Explication.



Alain Andréoli (photo MN)
Alain Andréoli signe un assez court roman, dense, aux Presses du Midi. Cet ancien professionnel de l’encadrement des jeunes est un grand navigateur et sillonne la Méditerranée dont il connaît ports et mentalités.

C’est aussi un des piliers du Cercle Occitan de La Seyne, ce qui expliquera que cet enfant d’immigrés italiens consacre à la fin de « Les Illusionnistes », quelques pages et en italien et en occitan.

Les illusionnistes c’est l’histoire, de port en port, d’une enquête dramatique. Le trafic d’organes humains dont il est question mise sur la pauvreté des donneurs, et sur la richesse des receveurs.

Elle implique la maffia italienne et des réseaux politico-maffieux kosovars, mais c’est le caractère tentaculaire et transnational de l’empire du crime qui effraie dans cette histoire.

Alain Andréoli, le skipper, a placé ses protagonistes sur un voilier, rien d’étonnant à cela, il connait ce monde-là. Et la capacité de déplacement de l’esquif, de Naples en Corse et ailleurs devient une condition de la réussite de l’enquête.

 

Les Illusionnistes. Alain Andréoli ed. Les Presses du Midi, 102p. 14€ ouvrage écrit en français, avec quatre pages traduites en occitan de Provence, et quatre autres en italien.

Lundi 11 Mai 2015
Michel Neumuller