Nos lecteurs nous écrivent


Peu de journaux reçoivent autant de courrier. La proportion d'abonnés qui nous écrivent doit être particulièrement importante, et souligne le rapport particulier que Aquò d'Aquí entretient avec des lecteurs, qui sont aussi le ferme soutien du journal et de ce qu'il représente. En voici un exemple, datant de la fin 2022



Vous nous lisez ? Nous vous lisons aussi, et avec soin ! n'hésitez pas à écrire à Aquò d'Aquí (photo MN)

Notre journal reçoit un abondant courrier, critique mais avec le souci d'améliorer le contenu, et de défendre le titre. Voici ce que nous avions publié fin 2022 dans notre revue n° 346.
 

es un plaser vertadier de se tornar abonar a Aquò d’Aquí. Felicitacions al cap redactor e a tota l’equipa per la pertinencia e la riquesa dels articles » nous écrit Alain Pierre, de Dieulivol (33). Voilà des paroles qui remontent le moral, tout comme celles de Toni Prima (Marseille – 13) : « un réabonnement plein d’enthousiasme et un petit soutien de reconnaissance pour ce beau travail en faveur de notre langue ». Car notre lecteur marseillais, comme un tiers de nos abonnés, allonge la somme de l’abonnement demandée, afin de nous mettre un tant soit peu à l’abri des très anxiogènes problèmes de trésorerie que génèrent notre choix de maintenir le prix de cet abonnement bien plus bas que le réalisme ne l’exigerait.
 

Soutien régulier aussi d’Aquò d’Aquí, Guy Dutron n’en sera pas moins critique. En cause, notre intention, non suivie d’effets encore, de publier la liste des député-e-s selon leur vote pour la loi Molac « relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion » . M. Dutron souhaite probablement que les lecteurs d’Aquò d’Aquí puissent orienter leur vote lors des prochaines élections législatives. En effet, cette intention a été publié dans notre numéro de juin 2021. Eh ! Bien qu’il en soit ainsi ; nos lecteurs prendrons connaissance de cette information page 5 de ce numéro. Précisons enfin que notre lecteur se dit « satisfach de la presentacion e lei colors dau novèu Aquò d’Aquí e tanben deis articles ».


"Legissi vòstre jornau ambé gròs plaser"

Michèle Martinez, une autre fidèle lectrice nous gratifie aussi d’un petit mot bien agréable à lire : «legissi totjorn vòstre jornau ambé gròs plaser. Continuatz ! Coralament ». Signalons à nos lecteurs ce que notre rédacteur en chef nous dit, à l’heure d’écrire ces lignes : « ai trabalhat quinge ans a-de-rèng dins un quotidian regionau, puei doge ans dins une revista d’economia e encara per de titres de la pressa internacionala o institucionala… reçaupre un corrier de legeire per mes, èra una mejana auta… jamai aviáu vist un tau rapòrt entre un jornau e sei legeires. I disi « òsca ! », son braves ».


 

« Òsca ! » justement, c’est aussi ce que nous écrit Daniel Viargues : « òsca per lo trabalh de la còla d’Aquò d’Aquí !!! Amistats occitanistas ».


 

De même Danielle Ciampi, de Marseille, à l’occasion de son réabonnement, nous gratifie d’une part d’un don conséquent, et d’autre part affirme que c’est « per que vive Aquò d’Aquí lo mai longtemps ». Nous ferons ce qu’il faut pour cela, grâce à vous, chère Danielle ! Vous n’êtes pas seule, puisque votre courrier a été ouvert le même jour que celui d’Hubert Barale, de Monteux (84), lui aussi donateur, pour « sostèn e encoratjament ». Hubert nous rappelle aussi – et nous y reviendrons – que « mèfi ! Lo Covid 19 es tojorn aquí. Mai fau esperar que ne’n verem lèu la fin e que per qauest estiu podrem reprendre plan-planet lo cors normau de nòstra vida ».


« Sens òbra mòrta es la fe – que tèn la lengo tèn la clau ».

Enfin, notre abonné nous rappelle ces deux antiennes – celle de l’Institut d’Estudis Occitans, et celle de Frédéric Mistral, que nous faisons nôtres : « Sens òbra mòrta es la fe – que tèn la lengo tèn la clau ».


 

Nous ne bouclerons pas cette page consacrée à nos lecteurs sans évoquer le courrier du fidèle JL Duteil, qui souligne pour vous l’existence d’un groupe d’études social et pro décentralisation dans la région toulousaine : « avèm dins l’oest tolosan un grop d’estudis GER21 (Groupe d’Etudes et de Réflexion pour une Nouvelle Société du 21è siècle), qu’aviá publicat fa d’ans un texte sus « cinc patologias » (1/ les politiques sont éloignés des préoccupations des citoyens sans pouvoirs 2/la 5è République n’est pas adaptée à l’exigence de décentralisation 3/le règlement s’impose au détriment de la négociation sociale à échelle humaine 4/le cumul des mandats électoraux entraîne l’inefficacité de l’action de l’élu 5/La représentation parlementaire ne rend plus compte de la diversité sociale des Français). « Fòrça monde pensan coma nosautres mas serà plan malaisit de far cambiar l’estat d’esprit del « pòble d’en baish » formatat per 300 ans de centralisme » termine-t-il.


Mardi 27 Février 2024
Aquò d'Aquí