Le Loup qui voulait changer de couleur ne’n cambiara en occitan


Le bestseller des maternelles enfin disponible en occitan ! Le traducteur est un ancien instituteur provençal.



Disponible en janvier 2016 en librairies
Le sympathique loup « qui voulait changer de couleur », héros des écoles maternelles, hurlera aussi en occitan de Provence !
 
Les éditions Auzou (Paris), qui publient ce bestseller des 2-6 ans, a pris l’initiative de traduire l’ouvrage d’Oriane Lallemand e d’Eleonore Thuillier dans toutes les langues de France.
 
Elles se sont adressées à l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc (Aeloc) pour trouver les compétences nécessaires en occitan.
 
« Finalement je m’en suis occupé et la traduction n’a pas posé de problème majeur » souligne Joan-Pèire Reynaud, un professeur des écoles retraité des Alpilles, qui a enseigné l’occitan durant toute sa carrière dans les Centres Continus d’Enseignement de la Langue Régionale, des écoles publiques des Bouches-du-Rhône avec enseignement du provençal.

Une histoire "randonnée"

Une fois rangés les instruments de musique des Cantejadas, Jean-Pierre Reynaud s'est attelé à la traduction (photo MN)
« Il nous parle d’un loup bien sympathique dans un album randonnée » précise Maria-França Lamothe, elle directrice d’école, et utilisatrice de ces « épisodes redondants traversés par ce personnage qui plaît aux enfants. Les enseignants ont amplifié le succès du livre parce qu’il se prête à leur travail sur le langage, et parce que les thèmes abordés, comme les moyens de transport, les jours de la semaine ou les pays, sont ceux qu’ils présentent à leurs écoliers ».
 
« Le Loup veut changer, de couleur, de pays, etc. Mais il en revient toujours à la même morale en conclusion » reprend Joan-Pèire Reynaud : « le bonheur est plus près qu’on ne croit. Pas besoin de tout changer, il suffit d’apprécier ce qu’on a ».
 
L’ouvrage en provençal sera mis en vente en janvier 2016. Il sera vendu en librairies, mais également disponible via le site web de l’Aeloc.
 
Et le traducteur s’en dit enchanté. «  Auzou s’est très bien comporté avec nous, avec beaucoup de respect pour notre travail, et une rémunération qui va alimenter les finances de l’Aeloc, et donc ses projets. »

Mardi 3 Novembre 2015
Michel Neumuller