Es sus la Talvera qu'es la ...reinardiera


Après Molière occitan, le Creo de la Talvera s'attaque à un monument de la littérature française...ou romane.



L’occitanisme parisien est vif, et le Creo de la Talvera, qui se voue à l’enseignement de notre langue hors des Académies de son aire historique, livre régulièrement des ouvrages d’études en occitan et en français. Ce qui ne gâche rien c’est qu’il s’agit aussi de belles éditions, confiées à Lambert-Lucas.
 
A l’automne dernier, ainsi déjà avec deux ouvrages identiques, l’un en occitan, l’autre en français, Claude Assemat avait dévoilé un Molière l’Occitan qui dévoilait les œuvres en langue d’oc de monsieur Poquelin.
 
Sus las pesadas de Rainal, que coordonne Claudi Assemat, tente, lui, un cheminement linguistique roman sur les traces du Roman de Renard, dans le but avoué d’aider les enseignants à expliquer le continuum des langues romanes. Nous savons que l’occitan serait un chaînon manquant s’il venait à disparaître ; et l’aider à vivre en l’instituant objet d’étude, autant que langue véhiculaire, contribue à nous le garder, à travers de beaux travaux.
 
Et en suivant Renard, du latin volpe au portuguais raposa, en passant par le catalan guineu, nous faisons connaissance avec l’origine des mots…Quand notre occitan vient, un peu, de l’allemand ancien…
 
Avec Renard, l’intercompréhension doit donc progresser en rusant , notre connaissance des fondements de la fable majeure du moyen-âge occitan aussi.
Un livre en occitan, le même en français, 12€ chacun, 48p. lotalverol@hotmail.fr 

Mercredi 10 Mai 2017
Michel Neumuller