De la gratuité et du partage


Notre journal a un coût, ne le proposez pas comme s'il était gratuit et payé par la publicité.



Régulièrement, chers lecteurs, vous nous faites cet honneur de publier les pages de notre mensuel sur vos réseaux sociaux. Aujourd’hui encore telle chanteuse pense faire plaisir en publiant une des pages de notre dernier numéro, qui parle en bien de son disque.

Si vous proposez gratuitement ce qui nous coûte, vous amoindrissez l'effort de nos abonnés

Cela arrive très régulièrement, et souvent. Notre magazine est vu comme un journal gratuit, une sorte de service public à partager.
 
Vraiment cela nous fait honneur.
 
En même temps nos amis perpétuent ainsi l’idée que ce journal ne coute rien. Rien n’est moins vrai.  A l’heure de régler les Urssaf notre trésorière, Pascaline en sait quelque chose ! Il y a des nuits sans sommeil à revoir les comptes.
 
Lors des réunions de l’association éditrice, qui fête ce mois-ci ses trente ans, nous parlons choix éditoriaux, certes. Et puis on rigole bien parfois aussi. Mais une trop grande partie de nos rencontres est consacrée à cette question angoissante : comment payer le prochain numéro ?
 
Chers amis, lestes à partager sans conscientiser, avec vos amis, soyez persuadés de la nécessité de s’abonner et non de profiter gratuitement de ce qui nous coûte tant. Prenez le temps d’y réfléchir : nous avons besoin de votre concours pour poursuivre l’œuvre d’information en occitan de Provence.
 
Aidez-nous en, d’abord nous demandant l’autorisation de publier ainsi ce que notre travail a produit ; puis en accompagnant ce partage d’un texte qui incite à l’abonnement, et qui donne les moyens de le faire.
 
Nous vous les rappelons ici : 25€ (ou plus si soutien)/ un an, à Aquò d’Aquí – Pascaline Barthélemy – La Perle B – 20 bd. Bonniot – 13012 Marseille.
 
Gramaci !

Vendredi 27 Octobre 2017
Aquò d'Aquí