Chanson d’oc et Italie un rapport mis en lumière


AIX-EN-PROVENCE. La relation entre chanson occitane et cultures italiennes avait besoin d'être révélée, et l'université l'a mise en évidence avec la complicité d'excellents artistes.



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Aronne dell’Oro, un groupe qui s’est spécialisé en Italie dans l’adaptation musicale à partir de collectages entame doucement le chant d’un paysan du Mezzogiorno dont les paroles évoquent directement la poésie de Bernat de Ventadorn. Puis vient un morceau chanté dans ce si particulier occitan charrié par les Vaudois en fuite, jusqu’à Guardia Piemontese, en Calabre…
 
Des particularités qui semblent naturelles à Manu Theron, qui cotoie cette société et ses artistes depuis longtemps. “Pas d’Etat pour dire ce qui doit etre chanté ou pas là-bas”. Et lui en duo avec l’expressive Enza Pagliara, chantera en occitan comme en italien dialectal.

 

Le programme très riche de la journée du CAER
Nous ne sommes pas en salle de concert, mais à l’Université d’Aix-Marseille. Pour les journées du Centre Aixois d’Etudes Romanes, avec le Cirdoc de Béziers, Estello Ceccarini a choisi d’évoquer sérieusement ce rapport méconnu entre la chanson de langue d’oc contemporaine et l’Italie.
 
Et pour cela le CAER convoque Médéric Gasquet-Cyrus, Joan-Ives Casanova, Silvia Giordano et tout un pan de la jeune recherche en musicologie comme en socio linguistique des deux côtés des Alpes.
 
Nous essaierons d’en parler mieux dans notre mensuel du mois de novembre, mais déjà voyez et écoutez comment illustrent le thème le groupe Aronne dell’Oro...

Mardi 8 Octobre 2019
Michel Neumuller