Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








Les articles les plus commentés







            partager partager

Lou filme en lengo que vòu pas creba l’iòu


L’Aigo per carrièro, un film où 20% des dialogues sont en gavot, ne voit pas le jour malgré les efforts du scénariste et du cinéaste. L’histoire que nous conte Jean-Louis Damon illustre la difficulté de financer actuellement un film qui ne soit pas 100% francophone.



Produire L'Aigo per Carriero ne coule pas de source (photo XDR)
Produire L'Aigo per Carriero ne coule pas de source (photo XDR)
La mino despichado, Jan-Louis Damon se dis desenlusi. L’ome d’Anot escriéu en lengo nosto despièi cinquanto an e s’apassiouno pèr l’istòri loucalo. Mai se jamai aquel envan passa un jour dins soun proujèt de filme “L’aigo per carriero”, sarié d’astre. L’afaire es pamens endraia e se pòu meme vèire sus internet un tros dóu « piloto » d’aquéu filme. Se trato d’uno istòri que s’esperloungo entre 1841 e 1919. Es « touto l’epoco que lou mounde oubrié s’afiermo, entre lou moumen que li Piemountés vènon au nostre pèr fa lou camin de ferre, fin-qu’à la fin de la grando guerro ». Ié trouvan encaro uno istòri d’emascamen e de tresor escoundu .
 
Mai per JL Damon lou vertadié tresor escoundu, es sa lengo. E soun proublèmo es bèn que, per li proudutour, parla gavot dins un filme es uno empacho. « Acetarai jamai qu’aquéu filme passe sènso la lengo que parlavon alor li gènt, au mens entre éli » ! Pamens i a rèn que 20% en lengo d’o, que devrié passa tant facilamen coume l’aigo que vesèn raja sus li calado d’Anot dins lo tros de filme.
 
Mai li proudutour se soun chasque cop senti estrange em’aquelo obro que parlo pas que francés. E d’aparaire de la lengo regiounalo soulicita tamben. « Lis un me dison que de gavot, n’i a trop, lis àutri que n’i a pas proun. Sian entre lou chin e la carno. E dóu cop degun vòu sousteni, autramen qu’en paraulo ».

Approches décourageantes dans le milieu du cinéma

Des critiques, le scénariste Jean-Louis Damon à Annot (04) en a eu plus que de chèques : "pour les uns il y a trop de gavot dans le film, pour les autres pas assez!" (photo MN)
Des critiques, le scénariste Jean-Louis Damon à Annot (04) en a eu plus que de chèques : "pour les uns il y a trop de gavot dans le film, pour les autres pas assez!" (photo MN)
Mai de sousten financié, n’i a gis. Li trento produtour qu’an reçaupu lou scenario an tóuti respoundu poulidamen qu’èro pas dins sa filousoufìo. Meme lou « piloto  » es uno empacho. Lou realisatour, Eric Gudenkauf, es d’aqui e mai que d’un cop a travaia pèr France 3, mai en Bretagno. « Avèn reçaupu uno subvencioun per fa aquéu piloto de douge minuto que devié nous ajuda pèr trouva un proudutour. Mai en verita, la counvencioun ‘mé la Regioun nous entrepacho pèr lou vèndre, emai de lou prepausa entié sus internet. Adounc sian pas en mesura d’atriva de proudutour em’acò ».
 
Lou scenaristo de « l’Aigo per carriero » cerco alor d’ajudo dins lou mounde dóu cinema regiounau. Mai toumbo de la fèbre au mau-caud : « Un cineasto marselhés proun couneigu me dira sus soun Facebook  d’un biais desespera que tout acò es acaba, que degun vòu plus paga per acò, que foro de Plus belle la vie, la TV es plus lèsto de rèn faire ! m’a douna mau de cor… »
 
Assajo d’aproucha Roubert Guediguian, emé l’entre-messo d’uno amigo coumuno. Mai pataflòu ! au moumen de n’en parla li dous se garrouioun per d’àutri rasoun…
 
« Fau bèn vèire que li cadeno de televisioun acèton jamai o quàsi un proujèt que i’an pas participa tre la debuto», nous dis un proufessiounau qu’avèn questiouna après l’entrevisto de JL Damon.
 
N’en sèmblo consciènt, aquéu, que nous dis : « pensavo bèn faire de facilita lou travai : lou scenario, li païsage, lis atour amatour que parlon la lengo, tout acò èro deja lèst. Mai justamen sèmblo un proublèmo. Alor, m’escafo, parlaren plus que dóu cineasto, pèr espera que li produtour se sènton rassegura. »
 

Legi tamben : Bonaça per lo filme en lenga nòstra

Dimanche 23 Septembre 2012
Michel Neumuller




Nouveau commentaire :


Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.

Recherche

Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



Copyright

Les articles diffusés sur Aquo d'Aqui.info sont protégés par la législation sur les droits d'auteur et le copyright. Il est interdit de les diffuser hors le site d'Aquo d'Aqui, sauf autorisation expresse de son créateur.