Aquò d'Aqui



Pour votre journal c’est l’heure de vérité !

Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








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Il arrive chez nos abonnés ces jours-ci. Il est encore temps de les rejoindre et de profiter de nos enquêtes et reportages réservés au mensuel qui fête en 2017 ses trente ans.



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Le numéro 293 d'Aquò d'Aquí, c'est certain, lavera plus blanc que blanc ! Comment pouvons nous donner à un pain de savon, fût-il à l'huile d'olive, une telle importance ? Et pourtant ce carré odorant à 72% d'huile est tout ce qu'on veut sauf neutre pour les Provençaux. Il fait partie de nos marqueurs identitaires tout autant que les cadrans solaires ou les treize desserts!  Son histoire, ses rendez-vous manqués avec le succès, les conditions de son avenir, et celles de sa qualité font l'objet de notre dossier du mois. Avec, en guest-stars, des Chinois très particuliers qui, loin de piquer la recette pour l'utiliser tout là-bas, viennent investir ici pour faire du savon de Marseille, un produit d'exportation en même temps qu'une activité provençale soutenable.

Il est temps de vous y abonner, de profiter de nos contenus exclusifs et de soutenir concrètement la diffusion de la langue occitane pour dire, sur la Provence, des choses intelligentes.

Fin janvier s'est jouée une partie conviviale et pourtant studieuse, qui elle aussi est une tradition. Mais très récente. Les Dictadas permettent de compter les afogats de la langue d'oc en Provence, comme ailleurs, entre Bordeaux, Clermont, Barcelona et Nice. A Nice justement, nous sommes allés constater que les promoteurs de la langue d'oc se sont unis pour en faire un réel événement, incontournable.

Mais, si la Dictada attire de nombreux jeunes, l'enseignement public, lui, aurait tendance à les repousser dès qu'ils veulent apprendre le provençal. Jan-Mari Ramier nous dit son amertume à l'annonce de la création du lycée de Chateaurenard...Qui ne proposera pas d'enseignement de notre langue régionale dans un pays où tous les pouvoirs constitués et associatifs crient leur amour de la tradition. En vain.

La Provence a eu froid, et pourtant n'a pas connu de coupure d'électricité. Avec la mise à l'arrêt de nombreuses centrales nucléaires en France, on pouvait le craindre. Mais voilà, nous disposons de rivières fort bien équipées pour redresser la situation...pourvu qu'il veuille bien neiger en hiver.

Il est des pays de fort ancrage pour l'économie et la culture de la vigne et du vin. Mais l'immense majorité des habitants n'a plus rien à voir avec cette économie. Comment rapprocher les enfants des électroniciens du monde de la vigne qu'ils côtoient ? Réponse avec de jeunes et moins jeunes vignerons, dans le pays d'Aix. Ils nous apprennent à tailler ce mois-ci, au domaine Jacourette.

Pendant ce temps, au coeur de Marseille, le vin, on pourra le boire, à l'Ostau dau País Marselhès, et jusqu'à la lie. Celui-de l'implication affirmée de cette maison de quartier occitaniste qui dépasse le millier d'adhérents, et affirme qu'il va entrer franchement dans les débats sociétaux. Son président Arnaud Fromont nous l'affirme.

On y entendra d'ailleurs peut-être un de ces soirs, l'un des deux groupes musicaux dont nous parlons ce mois-ci : Cor D Lus et Tant que li siam...Un regard rafraichi sur nos traditions musicales calendales avec l'un, une grosse envie d'animer la vie rurale en occitan pour l'autre. Nos articles méritent ici le détour, car la musique nous parle de notre société...Et elle est sacrément agréable à entendre.

Sarà Laurens nous dit certaines choses sur le machisme grandissant de la jeune génération scolarisée, et Médéric Gasquet-Cyrus tente de provençaliser les termes utilisés par les femmes en colère pour gançailler le Donald Trump.

Avec Juan Milhau-Blay et sa vidéo acide, vous vous rendrez mieux compte à quel point le cinéma et la télé français usent d'un racisme ordinaire et débridé à l'encontre des gens du Midi...Nous quoi ! Les exemples sont frappants, et d'ailleurs ils font mal.


Avec les mots mêlés de Reinat nous explorons ce mois-ci l'univers de Mattieu Sampeire, policier niçois atypique et gastronome.  N'oubliez pas de faire aussi votre marché littéraire en découvrant la vitrine de l'Espaci Occitan de Gap, notre partenaire et grand diffuseur associatif d'écrit publié en occitan. 

Mercredi 22 Février 2017
Michel Neumuller




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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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