Aquò d'Aqui



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Assurer la succession de notre journaliste, faire plus et mieux pour vous proposer en occitan des contenus d’actualité de qualité, cela ne peut se faire sans votre aide. Et nous nous refusons à l’alternative de sa disparition. Nous pouvons compter sur vous ?

La langue occitane pour dire la société, c’est indispensable et les lecteurs d’Aquò d’Aquí en sont persuadés qui, non seulement s’abonnent à notre revue désormais bimensuelle, mais qui encore lui donnent le coup de pouce financier nécessaire quand nous le leur demandons.

 

Ils savent pourquoi ! Le prix de la revue ainsi reste bas, aussi grâce à eux retraités comme étudiants peuvent avoir accès à nos contenus, s’imprégner des valeurs occitanes, celles du respect réel de la diversité. Avec eux, la langue dira tout cela publiquement à une nouvelle génération.

 

Notre langue supposée morte par les croque morts hexagonaux respire encore grâce à vous.

 








Les articles les plus commentés





Gents/Persounalita

Résistante arrêtée en 1944, elle communiquait en occitan avec son père en détention.


Joseta Anelli : en occitan còntre lei nazis
Vèn de morir a Niça, a l’atge de nonanta-tres ans, Joseta Anelli, que rejonhèt la Resistència à Niça en mars 1944, alòr qu’aviá pas manco detz-e-uech ans.

Pressa, un còp denonciada, amé son paire, eu tanben resistènt, la vaquí questionada per tortura. Es en occitan que son paire la suplica de donar degun nom.

Suportarà tot, muda. Liberada tres mes puei per lei tropas americanas, recebrà la crotz de guerra dei mans dau generau De Gaulle en novèmbre 1945.

Despuei fasiá pauc parlar d’ela.

Le député communiste de Port-de-Bouc est décédé des suites d'une longue maladie. En 2008 il avait rapporté un projet de loi en faveur des langues régionales.


Miquèu Vaxès (photo XDR)
Miquèu Vaxès (photo XDR)
Premier cònsol comunista dau Pòrt-de-Boc (13) entre 1990 et 2005, aviá succedit a Reinat Rieubon, Miquèu Vaxès.

Deputat de 1997 a 2012, lo militant èra conéissut dei regionalistas pequ’aviá prepausat en 2008 una d’aquelei prepausiciens de Lèi per ajudar lei lengas regionalas a tornar a l’espaci public, nos rementa Mari-Jana Verny, de la Felco.

E li disiá, davant sei collègas de l’Assemblada Nacionala : « la pluralité linguistique française existe depuis les origines de notre pays, lorsque les rois de France annexèrent des territoires voisins. L’indispensable diffusion d’une langue commune en a imposé l’usage exclusif dans l’espace public, les autres étant confinées à l’espace privé. Cette idée, apparemment logique mais, au fond, biaisée, a servi à justifier le rejet ancien de tout ce qui n’est pas français – un rejet qui est à lier au mépris du parler des gens de peu. Jadis, même ainsi confinées, les langues régionales pouvaient encore être transmises, mais ce n’est plus le cas dans l’Europe d’aujourd’hui. Nos voisins l’ont d’ailleurs bien compris, qui autorisent la présence de langues régionales à l’école ou dans les médias. »

Miquèu Vaxès aviá 75 ans. 

Mercredi 21 Septembre 2016 | Commentaires (0)

L’homme de télévision avait porté durant vingt ans l’émission Vaquí, puis s’était investi dans le collectage et l’animation vidéaste du témoignage en langue d’oc. Il est disparu ce vendredi 25 septembre.


Sur le tournage d'une émission de Vaquí, en 2009 à La Seyne (photo MN)
Sur le tournage d'une émission de Vaquí, en 2009 à La Seyne (photo MN)
Quelle triste année. Nous n’en finissons plus de déplorer le départ de militants qui ont compté, bâti, lutté pour développer et mieux partager la langue d’oc. Après Lucien Durand et Joan Saubrement, cette année, tous deux attachés à défendre l’occitan dans l’audiovisuel, voici que nous apprenons la disparition de Joan-Pèire Belmon.
 
Longtemps producteur de l’émission de la TV régionale en  langue d’oc, Il avait aussi contribué à créer Televoc, soutien de la production télévisuelle, avec les deux personnages déjà cités, et Marc Audibert, troisième pilier associatif du Col’Oc (Centre d’Oralité de la Langue d’Oc) fondé en 1994, et aujourd’hui service communal d’Aix-en-Provence.
 
Joan-Pèire Belmon faisait aussi partie de cette génération de barrutlaires, arpenteurs du monde, à la recherche de l’être humain dans son authenticité et son rapport à l’autre. Il avait, voici quinze ans, publié un recueil de ces voyages, avec ses deux complices télévisuels, Teiriç Offre et Andrieu Abbe, Trobar Dolç (ed. IEO A Tots).
 
A partir de 2013, jeune retraité de la télévision publique, le voici élu à la présidence du Cep d’Oc, l’association qui, à Aix, assure l’animation du Col’Oc. Il y a déployé énergie et savoir-faire au montage d’un projet de site internet consacré au travail de collecte de la parole d’oc en Provence.
                

Elue pour deux ans à la tête du Conseil Régional des Notaires, Mireille Durand devra veiller à la scrupuleuse honnêteté de 730 notaires provençaux, et à rétablir leur image face aux discours politiques réducteurs. Elle devra aussi défendre les conditions de leur présence partout sur le territoire. Et dans tout cela elle mettra une dose de provençal.


Elue en juin, Mireio Durand défendra l'image et les intérêts des notaires provençaux les deux prochaines années (photo MN)
Elue en juin, Mireio Durand défendra l'image et les intérêts des notaires provençaux les deux prochaines années (photo MN)
Mirèio Durand, de que serve un Counsèu Regiounau di Noutàri ?
 
Emé lou Counsèu Superiour dóu Noutariat à Paris, avèn un Counsèu Regiounau dins chasco vilo de Franço em’uno Cour d’Apèu. La toco majo es de representa la proufessioun à tóuti li nivèu.
 
Li Counsèu Regiounau, éli, s’óucupon dóu castigage di noutàri, se se pòu dire ansin. E segur fan de coumunicacioun. Mai La disciplino n’en rèsto sa toco majo. D’en proumié disèn i noutàri ce que se pòu o pas faire. De cop, arribo qu’un afaire siegue mena au tribunau. Fau dire que li 9000 noutàri de Franço mutualison li risque. Quand arribo uno malversacioun, tóuti pagon per evita que la pratico siegue afetado.
 
Fasèn d’ispeicioun. Chasque an, un noutàri miro la coumtabilita d’un counfraire. Pièi, lou Counsèu Regiounau s’óucupo de la fourmacioun di noutàri.
Tiene Coudert dans les années 2010 (Photo XDR)
Tiene Coudert dans les années 2010 (Photo XDR)
Disparu fin janvier à l’âge de 84 ans, Tiene Coudert est l’auteur d’une méthode d’apprentissage de l’occitan dialectal vivarò alpin : Parlar occitan Auvèrnhe-Velai. Ce pédagogue a professé dans l’enseignement agricole en Auvergne avant de devenir professeur d’occitan à l’Ecole Normale de Clermont (63). Il avait participé à la rédaction du Vocabulare occitan d’Àuvernha e de Velai.
 
Né en 1930, Tiene Coudert avait commencé par développer une action anti-colonialiste durant la guerre d’Algérie, alors qu’il était instituteur et syndicaliste. C’est dans ces circonstances que, comme d’autres, il prend conscience de sa propre identité occitane.
 
Après mai 1968, autre moment de cristallisation sociétale, il choisira de militer pour un meilleur partage de la langue occitane, le véhicule majeur de cette culture dont il promouvait les fondamentaux. Il a participé à la rédaction et la vie de plusieurs journaux pour cela.

 

L’auteur du Matagòt modern enseigne le provençal à Orange, mais aussi le cinéma. L’occasion de croiser les savoirs en boostant l’enthousiasme des élèves. L’échange passe d’ailleurs aussi les frontières en rapprochant lycéens provençaux et catalans. L’auteur-enseignant, né à Nîmes, s’est investi pleinement dans la transmission d'un savoir, dans l'expression d'une langue qui se fait toujours plus vivante et appréciée. Entretien avec un Occitan aux multiples profils.


Matthieu Peitavin : créer, enseigner... (photo MN)
Matthieu Peitavin : créer, enseigner... (photo MN)

Matieu Peitavin, chasca annada prepauses de projècts que realises embé teis escolans. Coma lo provençau i profiecha d’autreis experiéncias ?

 

Au collègi Barbara Hendricks, avèm una classa « Provence ». S'i trabalha a l'entorn de projècts coma l'environament, ambé un sejorn a Buous (Vauclusa), qu’avèm fach en novembre 2014, per exemple.

 

Au licèu de l’Arc, la classa « Barcelona » recampa lei provençalistas, leis ispanisants, lei elevas de francés e lei liceans catalans, a l'entorn d'un projèct europenc.

 

Mei classas de promiera joguèron una pèça de Galtier, e pense ne'n faire una vertadiera tropa, tant son motivats per lo tiatre !

 

Coma ensinhe lo cinèma, me vese d'ara endavant responsable d'una classa a projèct, es la classa « Lumière » : i estudiam l'istòria dei fraires Lumière à La Ciutat, lo oèstern de Baroncelli en Camarga, e i rescontram lei gents dau Cep d'Oc.

 

Ai l'idèa de faire un ciucle Carrese (l’autor dau filme Malaterra) au cinèma « Le Forum » d'Aurenja ; ansin podriáu ligar dos monds : leis escolans d’occitan,  e aquelei que fan de cinema dins mon licèu.

Le philologue est décédé le 30 juin.


Photo XDR
Photo XDR
Mort le 30 juin 2014, Pèire Bec, né en 1921, avait étudié linguistique et philologie à partir de 1945, à Paris, où il était né. Il revenait alors de déportation, et allait bientôt créer l'Institut d'Estudis Occitans.

Il avait passé son enfance dans le Comenge, où il avait appris l'occitan au contact de la population.

Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont le fondateur Chants d'amours des femmes troubadours, en 1995, il a également fait partie de la commission de normalisation de l'Aranès à partir de 1982.

Il avait publié son dernier ouvrage aux Letras d'òc en 2012.

Tags : Pèire Bec
Mardi 1 Juillet 2014 | Commentaires (1)

Simplicité et ferveur pour la cérémonie du 25 Mars 2014 commémorant à Maillane les cent ans de la mort de Frédéric Mistral. L’affluence qu’on attendait était au rendez-vous, l’ambiance était sereine, les rituels n’étaient pas artificiels, la descendance du Maître avait choisi de contenir les crispations de ses extrêmes. Une journée salutaire.


Jorn de semana, tèmps mediòcre, lei Dieus avien pas favat la ceremonié, e la sortida de la messa dicha pèr l’archevesque das Ais e d’Arle vesié espelir quauquei parapluèias pèr aparar lei delicateis atrencaduras deis Arlatencas en beutat. 

MARSEILLE. Difficile d’imaginer ce vif intellectuel à la retraite. Référence de la nouvelle génération occitaniste marseillaise, son œuvre personnelle, in fine politique, s’intéresse au music-hall, aux écrivains et à l’histoire, récente ou ancienne, dans laquelle il inscrit la sienne propre. Ses nombreux amis lui ont récemment fait la surprise d’un anniversaire à Septèmes.


Manu Theron (Cie dau Lamparò) a adaptat mai que d'un texte sociau provençau, Glaudi Barsòtti a publicat mai que d'un d'aquelei textes...( photo PA DR)
Manu Theron (Cie dau Lamparò) a adaptat mai que d'un texte sociau provençau, Glaudi Barsòtti a publicat mai que d'un d'aquelei textes...( photo PA DR)
Naissut lo 26 de janvier 1934 sota lo signe de l’Aigalier, aquel escrivan d’expressien occitana es benlèu lo mai coneissut de totei en Provença maritima, bòrd que, levat sa coneissénça druda de la lenga tala que se parla a Marselha, es un òme engatjat.
 
E fa l’unanimitat ben delà de sa familha politica de la gaucha comunista. Es ben per aquò que l’intellectuau e simplament l’òme autruista que siguèt totjorn estat, l’an festejat seis amics de toei orisons, a Seteme lo divèndres 7 de fébrier.
 
Glaudi Barsotti, despuei l’epòca qu’èra sòci dau Calen, avans que l’IEO representa l’occitanisme a Marselha, fin qu’a sei cronicas tot d’un còp pedagogicas e engatjadas dau quotidian La Marseillaise, l’avèm totjorn vist egau an’eu : un òme qu’escota e que buta a la ròda de totei leis iniciativas.
 
Es pas per ren s’es una referènci per tota una generacien de cantaires e animators occitanistas marselhès : Manu Theron, l’Ostau dau País Marselhès, eca…
 
E s’es de totei lei batèstas per la lenga (per eu, aquelei que la vòlon mesprisar o l’escartar son ren que de racistas), li a agut de moments onte son biais de faire siguèt essenciau.

FUVEAU. Le maire de Fuveau (13) et délégué à la Culture du Pays d’Aix, était un parfait occitanophone. Il avait accueilli en mai 2003 les Etats Généraux de la Langue d’Oc.


Jean Bonfillon avait 67 ans, il était maire de Fuveau (9300 hab.) depuis 2001 (photo XDR)
Jean Bonfillon avait 67 ans, il était maire de Fuveau (9300 hab.) depuis 2001 (photo XDR)
Lo regard clar, franc mai boniàs, Joan Bonfillon podiá vos parlar tot d’un còp en provençau, e menar l’entrevista èra un plaser am’ eu : sus la politica culturala qu’aviá en carga a la Comunautaut dau País Sestian, o sus lei cargas de personaus qu’empachon lei comunas d’embauchar de policiers, o dau bonur de crear un salon deis escrivans dins un vilatje coma Fuvèu... o que que siegue.
 
Lo premier cònsol de Fuvèu a despareissut lo 4 de decembre 2013. Elegit d’aqueu borg pròche de Rosset e de Gardana, èra un emplegat de banca de mestier, qu’aviá agut la fisança de sei conciutadans puei de Marisa Joissains, la presidenta dau País Sestian. Era pas l’òme dei garrolhas, ce que li permetiá de discutir a drecha e a gaucha.
 
Ne’n aviá profiechat per menar la barca de l’ofèrta culturala dins lo país sestian que s’èra cubèrt de novèus establiments aquelei darrièreis annadas.
 
Chasque an au mes de novèmbre presidava lo festivau de tiatre en provençau de sa ciutat, e meme en 2005 m’aviá demandat de ne’n bailejar la jurada au nom d’Aquò d’Aquí. En 2003, mai que d’un se’n rementarà, aviá aculhit au sieu una assemblada de tres cents personas que venguèron aparar l’idèa d’una presencia publica de la lenga d’òc.
 
Era lo paire d’Agnès Bonfillon, jornalista de radiò, la soleta francesa que cobrèt leis atemptats de New York en 2001 per la radiò publica. Ne’n parlava totjorn amé granda fiertat.

VENTABREN. Le fondateur du Centre de documentation provençale de Bollène a écrit des centaines d’articles dans la presse provençaliste. L’association Culturelle Provençale de Ventabren lui a décerné son 53° grand prix.


Journaliste dans la presse provençaliste et fondateur du Centre de Documentation Provençale de Bollène (photo MN)
Journaliste dans la presse provençaliste et fondateur du Centre de Documentation Provençale de Bollène (photo MN)
Se i’a un evenimen e un liò ounte se viéu la pas di grafìo es bèn à Ventabren pèr lou Grand Pres Literàri que si douno chasco annado au mes de setèmbre.

« Un cop lou laureat es un escrivan de grafìo classico, e l’an d’après es un de grafìo mistralenco » rapello utilamen Jan-Claude Bouvier, de la jurado d’aquéu pres atribui pèr l’Assouciacioun ….
 
L’an passa èro l’autour prouteïformo Pèire Pessamessa que l’avié agu. E lou mounde se ramento encaro sa sourtido contro li separatisto de la lengo d’O, aquéli que volon l’atoumisa entre patoas pèr assegura soun apouderamen sus ço que se poudrié o pas escriéure.
 
Dimenche 29 de setèmbre es Jan-Marc Courbet que la jurado avié chausi. Moudèste, aquel engeniaire chimisto, especialisto au Coumessariat à l’Energìo Atoumico de la vitrificacioun di residu nucleàri, s’es demanda perqué l’avien chausi après la tiero di Lafont, Pessemessa o Sèrgi Bec.
 
E pamens ! se l’ome de Boulèno, neissu à la fin dis annado quaranto a bèn escri mai que mai d’article, e subretout dins uno toco scientifico, apoundènt de mouloun de « papié » de vulgarisacioun pèr bèn fa vèire que l’óucitan pòu tout dire, l’obro de sa vido es pas dins si pròpris article, meme se soun de centeno.

Si la bourgeoisie marseillaise avait été émancipée, Paul Ricard aurait sans doute fait souffler sur Marseille le vent d’autonomie qui venait de Barcelone. Las ! dès le sortir de la guerre il n’y croyait plus. Guy Martin avait analysé son attitude pour Pere Gros, qui s’en est souvenu en préparant le colloque que Mesclum a consacré le 2 février 2013 aux rapports entre l’industriel et l’occitanisme.


En 1997 Pere Gròs aviá questionat Guiu Martin  , lo 10 de novèmbre alòr qu’èra a escriure un trabalh a prepaus de Pau Ricard. Sei nòtas de telefonada siguèron messas en forma dins l’amira dau collòqui que l’associacien Mesclum vèn de tenir a Setème la dimenchada dau 1er de febrier.
 
Dison, aquelei nòtas, que Martin a coneissut Ricard perqué èra amic de Reboul, e tanben de Camproux. « Ricard èra un òme fòrça generós, espontanèu, estète, mai un òme d’afaires pasmens. Ai agut d’estima per eu » qu’a escrich Pere Gròs.
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Notre numéro de février mars

Aquò d'Aquí c'est d'abord un magazine d'actualité sociétale sur 28 pages sans publicités, et s'y abonner c'est disposer d'un média engagé pour la langue occitane dans sa diversité dialectale pour dire la société.

Ce numéro d'hiver vous propose bien entendu une évocation du poète et globe trotter Roland Pécout, de son histoire personnelle et de cette originalité qui a consisté pour l'essentiel à aller à la rencontre de l'autre (Afghanistan, Scandinavie, Amérique latine...) pour comprendre qui l'on était. L'homme et l'intellectuel avait plusieurs dimensions, dont l'analyse historique et littéraire d'oc n'était pas la moindre. Mais nous avons choisi de l'évoquer avec l'écrivaine et chercheuse Danielle Julien.

 

03/02/2024

Dison que...

Robert Lafont cet intellectuel qui occupa le terrain social pour une renaissance occitane

A ne pas manquer !

AIX-EN-PROVENCE. Le colloque du 14 octobre ouvre large l'éventail des domaines d'intervention d'un humaniste dont l'œuvre incontournable a généré et accompagné le second risorgimento de la conscience d'oc.


Robert Lafont fut l'artisan principal du second risorgimento de la langue d'oc. Mistral avait lié le premier à la production d'œuvres littéraires prestigieuses et à l'unité latine, Lafont, avant et après 1968 associa ce second regain à la critique coloniale et à la situation sociale comme à une relecture de l'histoire. Pour autant son œuvre littéraire et théorique, riche et diverse, marque encore tous les domaines de la création d'òc. 

 



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